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Journal d’une jeune bonne – chapitre 12

Nous n’avions pas vu le temps passer et Mme Boiron nous a fait les gros yeux quand nous sommes remontées. Elle a demandé à Raymonde, d’un air inquiet :

– Elle n’a pas… ?

– Oh, non, juste regardé.

La grosse cuisinière nous a encore examinées d’un air sévère, puis elle a saisi un torchon et elle a essuyé quelque chose sur le front de Raymonde. Elle a visité mon visage de près, a effleuré mon menton du bout de son doigt qu’elle a léché. Puis, en claquant sa langue :

– Hum, j’ai l’impression qu’elle a regardé de près ! Mais on n’a pas de temps à perdre, ce soir c’est un grand dîner avec le Cacique ! Il va y avoir du travail !

Raymonde a levé les yeux au ciel.

– Oh non, pas lui !

Devant mon air interrogateur la cuisinière m’a expliqué :

– Un monsieur très important qui préfère rester incognito ! Le patron compte beaucoup sur lui pour sa légion d’honneur, aussi il faut que tout soit parfait ! Alors nous allons le recevoir dignement. Toi, Raymonde, il faut que je te prépare avant qu’on se mette aux fourneaux !

Et comme Raymonde soupirait bruyamment :

– Oui, tu sais bien, le poil noir…

– Bon, bon… Mais Virginie peut rester ?

– Si ça l’amuse… Allez, en place.

Raymonde a relevé sa jupe, s’est débarrassée de sa culotte puis elle est montée sur la table et s’est allongée sur le dos, troussée jusqu’au ventre. J’ai enfin compris ce qui se passait quand j’ai vu Mme Boiron sortir d’un tiroir un blaireau, un bol de savon et un rasoir comme celui de mon grand-père, puis poser sur la table une bassine d’eau chaude. Elle s’est ensuite mise en devoir de savonner longuement l’entrejambe de Raymonde. Il me semble bien que le savonnage durait et que Raymonde n’en était pas fâchée. Je voyais ses hanches bouger doucement. J’aurais bien voulu essayer moi même le frottement du blaireau et de la mousse tiède !

– Allez, les jambes en l’air… Écarte tes fesses…

Raymonde a saisi ses genoux, a pris la pose, et Mme Boiron a continué à badigeonner avec ardeur. Il a bien fallu qu’à la fin elle joue du rasoir. Elle s’y prenait avec beaucoup d’adresse et bientôt le minou de Raymonde et son entrefesses se sont trouvés aussi lisses que ceux de Solange. Il me semblait que ses petites lèvres roses brillaient beaucoup et j’ai eu soudain une grosse envie d’y goûter. Mais Madame Boiron en avait envie aussi parce qu’elle s’est penchée et a commencé à les lécher goulûment en faisant plein de bruits mouillés. Elle s’y prenait très bien comme je pouvais le voir à l’expression du visage de Raymonde ! 

Je me suis penché sur elle pour lui donner un baiser qu’elle m’a tout de suite rendu en me fourrant sa langue agile dans la bouche. C’était très doux de respirer son souffle qui accélérait et j’ai glissé ma main dans ma culotte qui n’avait pas eu depuis le matin une minute pour sécher. Du coin de l’œil je voyais comment la cuisinière jouait de sa langue qu’elle avait fort longue et agile et qu’elle arrivait à faire pointue et rigide pour visiter le petit œillet brun. Puis Raymonde m’a murmuré entre deux gémissements :

– Il faut que tu t’occupes de Mme Boiron, la pauvre !

– Mais comment ? 

– Regarde dans le panier, là !

Dans le panier il y avait toutes sortes de légumes dont un concombre qui m’a semblé bien gros pour faire ce à quoi je pensais, mais depuis que j’avais vu l’olisbos de Madame, je n’étais plus sûre de rien. Je l’ai montré à Raymonde qui avait les joues rouges et les yeux perdus, mais qui m’a fait non de la tête. J’ai regardé encore. Il y avait bien un autre concombre mais il était vraiment énorme. Cette fois Raymonde m’a fait oui de la tête et elle a commencé à gémir plus fort.

Mais comment faire avec Raymonde qui jouissait et Mme Boiron tout absorbée à sa tâche ? J’ai retroussé les jupes et les jupons de la cuisinière, elle s’est cambrée en arrière tant qu’elle a pu pour m’aider. Ses cuisses et ses fesses étaient vraiment grosses mais pas laides du tout, lisses et luisantes de santé. J’ai aussitôt pensé que quelques coups de martinet lui seraient bien allés. De culotte, elle n’en portait point, seulement des bas de coton noir attachés au-dessus des genoux. Elle a écarté les jambes pour me donner le passage. Elle avait dû user du rasoir sur elle-même, je ne sais pas avec quelle acrobatie. Sa grosse motte était vierge de poil, ronde et fendue comme celle d’un gros bébé, et toute barbouillée de miel. J’ai pensé aussitôt à Jenny, la jument des Arnaud, et au spectacle que c’était pour Léa et pour moi quand on l’amenait à l’étalon de M. Kléber. Quand  j’ai pointé le concombre en le faisant tourner un peu elle a reculé son gros cul pour m’encourager, aussi j’ai saisi le légume à deux mains et j’ai poussé de toutes mes forces.

Je crois bien que vingt centimètres de la chose sont entrés d’un coup. Mme Boiron a poussé un cri à réveiller l’immeuble. J’ai eu très peur de l’avoir tuée. Mais quand j’ai compris que son cri était un énorme OUI, j’ai empoigné plus fermement l’engin et j’ai commencé à le faire aller et venir à toute vitesse pendant que la cuisinière continuait à ameuter le quartier.

Sa bouche avait quitté la moniche de Raymonde mais elle y avait fourré trois doigts qui la ramonaient à toute vitesse. J’avais les mains toutes glissantes et bien du mal à tenir le rythme, mais le piston qui entrait et sortait du con de la cuisinière et le bruit mouillé qui accompagnait mes va-et-vient avaient allumé un feu entre mes cuisses et je me demandais quand viendrait mon tour d’être ainsi ramonée. Soudain elle a cessé de crier et s’est mise à grogner comme une ourse en serrant ses cuisses. J’ai vu ses grosses fesses se contracter puis elle est retombée, le visage sur le ventre lisse de Raymonde, épuisée. 

J’ai retiré doucement le légume tout luisant, ne sachant qu’en faire, mais Mme Boiron s’était déjà relevée avec son visage de tous les jours. Elle a rajusté sa jupe et m’a pris le légume des mains pour le remettre dans le panier.

– Je le servirai ce soir, il a bien mérité la place d’honneur. Tu m’as donné une bonne secousse, mon petit, merci. Et maintenant, au travail. Toi, Virginie, Madame t’attend.

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Une autre contrainte

Commencer par « Nous les femmes… »

Nous les femmes, on les a attendues longtemps. D’abord, on les a regardées d’en bas : mères, tantes et aïeules, rangées par odeur, violette impériale ou lainage rance, par douceur plus ou moins fanée de la peau, baisers obligés, vastes poitrines.

Les filles, ce n’était rien, race étrangère à nos règles, espèce criaillante et griffue, prompte à moucharder nos expéditions exploratoires. On faisait alors sans le savoir provision de chairs entrevues, corsages qui baillent, jupes au vent, nourrices en majesté, pour la lanterne magique des dortoirs, la solitaire secousse.

Vint le papier glacé des revues cochonnes, qu’on se repassait jusqu’à ce qu’elles tombent en morceaux, tandis que leurs attraits monochromes se diluaient dans trop d’usage.

Et puis un jour, au bout d’un déshabillage laborieux, l’amie d’une amie, non pas celle qu’on attendait, mais l’autre, la moins bien,  nous laissait enfin maîtres de ce butin si mince, si décevant qu’on avait hâte d’en avoir fini pour courir l’étaler aux yeux des copains, tout enflé de mensonge.

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Bain de minuit – 2

La nuit était claire et pleine du chant des grillons. Je longeai avec un peu de crainte la longue allée de cyprès immobiles, faisant crisser le gravier sous mes ballerines, montai les quelques marches de pierre qui menaient au bassin. L’eau noire et immobile reflétait les étoiles. J’eus d’abord la tentation de faire demi-tour, tant cette surface lisse semblait recéler de mystère. Mais lorsque je me fus assise sur la margelle encore tiède et que j’eus trempé mes jambes dans l’eau fraîche, je trouvai le courage de m’y laisser glisser. D’abord le froid m’envahit. Le bassin était alimenté par une source et même au cœur de l’été, l’eau que crachait la fontaine ornée d’un angelot était glacée. J’avançai doucement vers elle. L’eau bouillonnait autour de moi. Je songeai que je sentirais mieux les bulles sur ma peau si je me mettais tout à fait nue. Après tout, la maison était sombre, tout le monde dormait, qui pourrait me surprendre ? Je me débarrassai de mon maillot, le posai sur la margelle. La sensation d’être caressée sur tout le corps par l’eau vive était délicieuse. L’impudeur d’être nue dans un lieu que tout le monde fréquentait pendant la journée ajoutait à mon trouble. Je caressai les pointes durcies de mes seins, mes doigts trouvèrent ma chair glissante et le front appuyé sur le pied de marbre de l’ange, je commençai à me caresser.

Je crus mourir de peur quand une voix toute proche me tira de ma rêverie.

— Je crois que nous avons eu la même idée. Cette chaleur est vraiment intenable.

J’avais dû pousser un cri sans même m’en rendre compte.

— Oh, pardon, je t’ai fait peur. Je t’ai regardée entrer dans l’eau, c’était un spectacle charmant, je n’ai pas voulu le troubler.

Je reconnus enfin la voix de mon cousin Philippe. J’étais encore incapable d’articuler une syllabe. Savait-il que j’étais nue ? L’eau m’arrivait aux épaules et il faisait sombre. La honte me faisait claquer des dents. Il continuait à parler de sa voix douce, ne semblant pas se formaliser de mon mutisme. Il me disait qu’il était arrivé tard et par surprise, ayant déserté son université pour quelques jours pour faire une surprise à ses parents, qu’il était ravi que nous soyons ici.

— Tu as grandi. L’année dernière encore, tu n’avais pas pied.

J’étais étonnée qu’il se souvînt même de moi qui l’admirais de loin depuis mon enfance et dont je prêtais l’apparence aux personnages de mon livre interdit. Tout en parlant, il s’était rapproché. Sa voix changea, se fit plus basse. Il me sembla qu’il était lui-même troublé. À la lumière des étoiles, je distinguais à peine ses traits.

— Pardon, je t’ai un peu menti. Je savais que tu serais ici. J’avais hâte de te revoir. Veux-tu savoir à quel point j’en suis heureux ?

Je sentis qu’il s’emparait de ma main sous l’eau. Il l’attira vers lui referma mes doigts sur un objet. Je la retirai comme si je m’étais brûlée en comprenant que c’était son sexe tendu. Il gémit.

— Je t’en prie, ne me laisse pas ainsi.

Je restai immobile un instant, puis il me sembla que tout avait changé, que je n’avais plus peur, qu’en fait c’est moi qui détenais le pouvoir. J’avançai ma main sans crainte, la posai sur sa poitrine et la laissai descendre doucement. Je trouvai sa verge, la parcourus du bout des doigts, étonnée que cela pût être si dur, si gros et d’une telle douceur. Je l’enserrai de mes doigts et la sentis palpiter. Il me saisit à la taille et me souleva sans peine, il était grand et fort, l’aide de l’eau lui était inutile. Il me plaqua contre la pierre froide. Je sus d’instinct ce qu’il fallait faire. Je refermai mes bras autour de son cou, mes jambes autour de ses hanches, m’ouvrant à lui délibérément. Il tâtonna à peine, trouva très vite l’entrée de mon corps. Sa bouche se colla à la mienne. C’était mon premier baiser, il aurait suffi à m’amener à la jouissance. Il n’y eut aucune douleur quand il entra en moi jusqu’au fond. Nos deux cris se mêlèrent quand il explosa.

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Bain de minuit – 1

Cet automne fut assez brûlant pour qu’on en parle encore aujourd’hui. Nous séjournions pour deux semaines dans la propriété de ma tante Léonie, une vaste maison de maître au milieu des vignes. Maman m’avait extraite de ma pension en assurant la mère supérieure qu’elle continuerait mes leçons. Elle s’y tenait, durant les longues après-midi, après la sieste. Le reste du temps, j’étouffais d’ennui entre les deux sœurs qui s’entendaient à peine.

Les hommes chassaient. Ils rentraient le soir fatigués et à moitié ivres d’avoir étanché leur soif dans les fermes des alentours où chacun était plus ou moins redevable à mon oncle d’une place pour le fils, d’un bail de fermage. Ils étalaient sur la grande table de l’office leur butin de petits oiseaux aux plumes gluantes de sang et faisaient d’infinies recommandations à la cuisinière sur la manière de les accommoder. Puis c’était le repas, interminable et tout occupé des récits de chasse où père et oncle faisaient assaut de vantardise. Enfin il fallait réciter une dernière déclinaison, ânonner une liste de préfectures et j’avais enfin la permission de me retirer dans ma chambre.

Sitôt entrée, j’ôtais mes habits comme s’ils me brûlaient, enfilais une chemise de nuit, me jetais sur mon lit et ouvrais mon livre. À seize ans, j’étais loin d’être précoce. J’avais découvert depuis peu la mystérieuse activité dont mes camarades parlaient à demi-mot et discutaient de savoir s’il fallait la dire en confession au père Gaffiot qui était un vieux cochon. Le livre était à peine licencieux et je devais compléter avec mes maigres connaissances les passages pleins de sous-entendus. Mais il était interdit, et les quelques gravures qui l’illustraient suffisaient à me plonger dans l’état convenable. Je jouissais vite et fort et m’endormais immédiatement, pour me réveiller parfois au milieu de la nuit et recommencer dans le noir, me rejouant les scènes que je savais par cœur.

Un soir pourtant, le sommeil ne vint pas. La chaleur était montée d’un cran et aucune brise ne venait l’adoucir. L’exercice auquel je venais de me livrer m’avait mise en sueur, ma chemise trempée me collait à la peau. Je songeai au bassin au fond du parc et me décidai à une expédition.

Je trouvai au fond de ma valise mon maillot de bain, le modèle sage imposé par le pensionnat pour nos rares sorties à la piscine municipale. Ma chambre était au rez-de-chaussée et ma fenêtre donnait sur l’arrière de la maison. Je l’enjambai et sortis.

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L’heure de la sieste

Tu étais entrée dans notre famille comme un oiseau de paradis dans une nichée de pigeons. Légère et joyeuse, vivante. Trop vivante pour notre tribu résignée. Un oncle à peine plus âgé que moi t’avait ramenée d’Italie comme un trophée. Les femmes t’avaient haïe d’instinct, puis avec raison quand elles s’étaient rendu compte que tu n’avais que faire de leur plaire. Tu avais dû être très pauvre. Cela se voyait à la vénération que tu portais aux choses, à la reconnaissance sans bornes que tu manifestais aux babioles dont ton mari te comblait, moins pour la joie dans tes yeux que pour donner davantage d’éclat à ce bien nouvellement acquis. Avant que l’été s’achève et l’illusion avec lui, vous vous étiez mariés. Une tricherie, comme le mariage dans une chapelle latérale de Sainte-Réparate, puis les photos en grand blanc devant le Negresco, où ton beau-père gardait le parking.

Nous vivions tout près, et je te voyais bâiller le dimanche, entre tes belles sœurs, leur faisant répéter trois fois chacune de leurs phrases, refusant d’apprendre, jusqu’à ce qu’elles renoncent à te parler, à t’enseigner la cuisine et le repassage, qu’elles parlent de toi en ta présence comme si tu n’étais pas là. Déjà alourdies par les maternités, elles appelaient maigreur la sveltesse de ta taille, provocation ta façon de revendiquer ta beauté de pur-sang. Tu me traitais en camarade, ou plutôt comme un gamin trop grand, redressant au passage une mèche ou un col, me grondant de fumer trop, riant de mon embarras à te nommer tante, alors que si peu d’années nous séparaient. Mon italien scolaire me donnait le prétexte de te parler souvent. Quand tu surprenais mon regard de fou sur ton décolleté ou sur tes jambes croisées haut, tu me faisais la mine faussement sévère qu’on réserve aux enfants dont les mains s’égarent. J’avais dix-sept ans. Je te désirais comme un damné.

L’automne s’étirait. L’oncle avait épuisé le plaisir d’exhiber sa conquête. Le dimanche il rejoignait ses amis pour des parties de pêche ou jouait aux boules sur la place. Ton destin était de rejoindre le camp des femmes. Celles-ci cherchaient en vain sur ta silhouette des signes d’arrondissement. Tu te faisais sérieuse, tu déchiffrais des romans-photo au prétexte d’apprendre la langue. Ton hâle avait pâli, ton sourire se faisait plus rare. Tu étais fantastiquement belle.

Au lycée, je gravais ton prénom dans mes pupitres. Je m’étais pris d’une soudaine passion pour les photos de famille. Ma grand-mère, mes tantes souriaient, exhibaient leurs bambins. Sur l’un des clichés, ton regard sombre tourné vers l’objectif montrait clairement que tu m’avais deviné.

Après les repas du dimanche, la sieste était de rigueur. Le soixante-treizième jour de ta présence parmi nous – j’ai compté chacun des jours – tu me croisas sortant de ta chambre à l’heure où je te croyais endormie sous la tonnelle. Nous restâmes un instant face à face, toi sévère et comme déçue, moi haletant et serrant mon butin sous ma chemise, une culotte volée. Tu t’effaças contre le mur et je filai me réfugier dans la chambre en haut de la maison. Brûlante en été et poussiéreuse, elle ne servait plus à personne et on entendait venir de loin les visiteurs. C’était là que je cachais sur l’armoire mes meilleurs clichés de toi et, je dois te l’avouer, les magazines de femmes nues qui servaient de dérivatif à ma passion. Quand j’entendis tes talons claquer dans l’escalier étroit, j’entrevis une scène, un scandale J’eus le temps de songer que j’allais être banni de la famille. Tu entras et tu vins tout droit au  lit sur lequel j’étais assis, attendant mon verdict.

Aujourd’hui encore, je me demande comment tu sus prononcer ces phrases parfaites en troussant jusqu’à la taille ta robe de vichy bleu. Sans doute les avais-tu répétées. Sois un homme. Prends plutôt celle-ci. Je restai interdit devant le triangle de dentelle blanche que le coussinet de ta toison gonflait. Puis tu dis encore, tandis que je posais mes mains fébriles sur tes hanches. Attention, ce sera une fois seulement. Un dieu me fit le don de faire glisser sans trop de maladresse le minuscule vêtement. Je tombai à genoux et enfouis ma bouche en toi. Tu me saisis rudement aux cheveux et tu me guidas vers ton plaisir, car c’est de lui qu’il était question et non de te donner. Puis tu en eus subitement assez, tu me fis lever, me poussas sur le lit. Tu voulus toi-même me déshabiller, refusant d’un geste brusque mon aide. Tu saisis sans douceur ma verge tendue. C’est moi qui te dirai. Puis tu me fis entrer en toi.

Je me mordis les lèvres au sang, enfonçai mes ongles dans mes paumes. Je voulais me priver de toute sensation, me faire chose pour toi. Tu fis voler ta robe, puis tu libéras tes seins et ta chevelure noire. Tes yeux et tes dents brillaient dans la pénombre, tu n’émettais aucun son, ton regard était tourné vers l’intérieur de toi. Le bout de tes doigts posés sur ma poitrine, tandis que tu ondulais doucement, me disait d’attendre encore. Puis tu pris mes deux mains, les posas sur tes seins lourds et glissants de sueur et tu t’inclinas vers moi. Ta bouche à un centimètre de la mienne, tu me dis : Maintenant, amore. Tes yeux dans mes yeux tu me regardas jouir, jusqu’à ce que le dernier spasme m’ait secoué et que je retombe sans force. Tu te levas alors doucement, te rhabillas sans me regarder et sortis.

Le lendemain était le soixante-quatorzième jour et le dernier où l’on te vit chez nous.

 

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 7

Après cela je me suis retirée dans ma chambre. Madame m’a fait dire qu’elle n’aurait pas besoin de moi jusqu’à l’heure du thé. Vraiment le service ici est de tout repos. Je me suis allongée sur mon lit pour repenser à toutes ces choses. Madame et son olisbos, et le plaisir que j’ai eu à lécher le… oh, j’ose l’écrire, à lécher la chatte de Solange. Je me suis rendu compte que sans le vouloir ma main avait rejoint mon propre entrejambes. J’ai eu la curiosité de voir comment j’étais faite, si j’étais si différente des deux femmes que j’avais pu voir de près. J’ai pris le petit miroir sur ma commode et je l’ai placé entre mes jambes écartées. Je n’avais jamais regardé comme ça avant ma… je l’appelais pissette comme toutes les filles de mon village parce que quand j’étais petite je pensais que ça ne servait qu’à faire pipi, puis j’ai quand même appris que ça servait aussi à faire des enfants, mais maintenant je comprends que ça sert surtout aux filles à avoir du plaisir. La mienne j’ai envie de l’appeler minette parce qu’elle est douce et blonde. Elle n’est pas aussi serrée que celle de Solange qui est comme un gros abricot, il y a sa petite langue qui dépasse dès que j’écarte un peu les jambes. Quand je l’ouvre avec mes doigts, l’intérieur est tout rose. Je vois le minuscule trou du pipi et dessous l’autre est bordé de fins pétales de chair et tout rempli d’une crème blanche très glissante qui me permet de faire entrer mon index très facilement. C’est d’ailleurs ce que je fais et qui me donne beaucoup de plaisir. Il y a des tas d’images qui viennent dans ma tête, les gros seins de Madame et sa chatte rousse, le jus de Solange dans ma bouche. Mon doigt bouge de plus en plus vite. Oh ! Je voudrais que Solange me regarde, qu’elle voie comme je suis vicieuse et qu’elle me dise encore des gros mots ! Alors je me les répète à voix basse. Putain, sale putain ! Petite vicieuse, salope ! Et le plaisir vient et m’envahit tout entière et il est délicieux.

Oh, j’avoue que j’ai recommencé deux fois dans l’après-midi. Quelle découverte que ce pouvoir de trouver le plaisir toute seule ! J’ai failli arriver en retard pour le thé de Madame ! J’ai juste eu le temps d’enfiler une culotte. Il aurait fallu que je me lave, mais je n’en n’avais plus le temps.

Je suis arrivée juste à temps au salon. Madame et Monsieur étaient installés sur les fauteuils près de la cheminée et Solange posait le plateau sur la table basse. Je ne savais pas trop quoi faire quand Madame m’a dit de venir m’assoir. J’étais bien sûr très gênée mais Madame sait se faire obéir. Il ne restait plus qu’un pouf assez bas. Je me suis assise comme je pouvais. Avec ma robe courte je ne pouvais pas manquer de montrer ma culotte et Monsieur qui était juste en face de moi ne se privait pas de regarder entre mes jambes. Il y avait deux théières et j’ai vu que Solange remplissait ma tasse avec la plus grosse. Madame m’a dit :

— Allons, buvez !

C’était un genre de tisane, ce n’était pas mauvais. Monsieur et Madame discutaient entre eux d’affaires de notaires auxquelles je ne comprenais rien. Monsieur ne quittait pas ma culotte des yeux. Solange remplissait ma tasse aussitôt qu’elle était vide. Après la troisième j’ai été prise d’une terrible envie de faire pipi, mais il a fallu que j’en boive encore deux. J’avais beau faire des efforts terribles, je ne pouvais pas m’empêcher de me tortiller et j’étais sûr que Monsieur et Madame s’en apercevaient. Mais comment quitter la table ? Enfin j’ai cru que Madame allait me libérer.

— Jeune fille, vous ne savez pas vous tenir assise comme il faut. Vous ne cessez d’écarter les jambes, c’est inconvenant ! Mon époux est choqué, n’est-ce pas Charles ? Tenez, mettez-vous ici et restez debout.

Debout c’était encore pire. L’envie devenait si forte que j’avais les larmes aux yeux. Solange s’est approchée de moi par derrière et m’a dit à l’oreille :

— Arrête de te retenir, tu vois bien qu’elle attend que tu pisses dans ta culotte !

Je n’arrivais pas à croire ses paroles mais pourtant je n’ai pu m’empêcher de laisser filer quelques gouttes. Madame s’en est aperçue.

— À la bonne heure, ma fille. Détendez-vous.

Elle a soulevé ma robe et a caressé ma minette du bout de son doigt à travers la culotte. Je ne pouvais plus me retenir et tout a giclé dans sa main. Le liquide chaud coulait sur mes cuisses comme une rivière et se répandait sur le parquet. Je pleurais à chaudes larmes, j’étais comme une fontaine, et en même temps, je me rends compte que cela me faisait un peu plaisir d’être vue comme ça. Madame n’a pas retiré sa main tout le temps que mon pipi coulait. Pourtant elle a pris un air très fâché.

– Voyez-moi cette petite catin, qui pisse devant ses maîtres ! Il faut la punir ! Solange, fessez cette impudente.

Solange attendait sûrement ce moment pour se venger. Elle est passée derrière moi et a fait descendre d’un seul coup ma culotte jusqu’à mes genoux. J’ai essayé de cacher ma minette mais Madame m’a donné une tape très forte sur la main. Solange a commencé à me donner des claques très fortes sur les fesses. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été fessée ainsi. Je pleurais à gros sanglots parce que cela me cuisait très fort et surtout parce que j’avais honte que Monsieur voie ma minette toute mouillée. Il était tout rouge et tenait très fort la chose entre ses jambes. Je ne pouvais croire que c’était son engin d’homme parce que c’était gros comme l’olisbos de Madame.

Puis Madame s’est levée, m’a empoignée et m’a obligée à m’allonger sur le parquet. Elle a fini de m’ôter ma culotte, en a fait une boule qu’elle a mis de force dans ma bouche. C’était affreux d’avoir ce goût de pipi. Ensuite elle s’est mise à genoux devant moi, m’a écarté les jambes et a commencé à lécher l’intérieur de mes cuisses. Je dois dire que sa langue me chatouillait d’une façon très agréable, mais quand elle est entrée dans ma minette j’ai ressenti quelque chose que je n’avais pas encore imaginé. La vague de plaisir a aussitôt explosé en moi et elle n’en finissait plus. Je n’ai pas pu m’empêcher d’écarter encore plus les jambes et de soulever mon ventre, j’avais envie que cette langue entre au plus profond de moi. Malgré le bâillon je me suis mise à gémir très fort.

Puis Monsieur est venu derrière Madame. Je ne voyais pas bien ce qu’il faisait mais j’ai compris qu’il la prenait comme faisait l’étalon de notre voisin au village quand on lui amenait des juments. Madame continuait à me lécher et elle poussait des grognements terribles. Je crois que la chose de Monsieur lui faisait beaucoup de bien. Elle a ôté un moment sa bouche et a crié :

– Au cul, Charles ! Au cul !

Monsieur a dû faire quelque chose parce que Madame a poussé un grand cri. Monsieur donnait de grands coups de reins et lui aussi poussait des grognements terribles et puis Madame a dit :

– Ah ! Je meurs ! Charles venez maintenant !

Monsieur s’est mis à pousser de plus en plus vite, Madame avait sa bouche collée à ma minette et soudain tout le monde s’est mis à crier en même temps, moi aussi parce que mon bâillon était parti puis tout le monde est resté immobile un moment et c’était fini.

Monsieur s’est relevé et a rajusté son pantalon. Je n’ai pas pu voir sa chose, pourtant j’aurais bien aimé. Madame s’est relevée aussi. Elle a lissé sa robe tranquillement. Elle m’a dit :

– Levez-vous, mon petit. C’est très bien. Nous ferons quelque chose de vous. Elle m’a prise par le menton et m’a donné un gros baiser en mettant sa langue dans ma bouche. Elle avait le goût de ma minette. Monsieur m’a embrassée aussi et sa moustache m’a chatouillée et j’avais envie qu’il continue, mais les maîtres se sont retirés et nous ont laissées Solange et moi remettre de l’ordre dans le salon.

J’avais la tête qui tournait un peu. J’ai demandé à Solange ce que Madame voulait dire par « faire quelque chose de moi ».

– Oh elle veut dire faire de toi une putain, mais je crois qu’ils n’auront aucun mal, tu es née pour ça.

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 6

Après cela j’ai fait le ménage de la salle de bains en pleurant. Je m’étais fait une bonne amie et maintenant elle allait être fâchée à mort avec moi après les coups de martinet que je lui avais donnés. Si au moins je n’avais pas tapé aussi fort ! Mais le pire, c’était le bonheur que j’avais ressenti à le faire. Il me semblait qu’à chaque fois que les lanières venaient frapper ses fesses, il montait en moi comme une vague de plaisir, de plus en plus grande et quand j’ai vu sa peau tendre ravagée par les lanières, cette vague m’a submergée.

J’ai enlevé ma culotte qui était toute mouillée et ça me faisait drôle de faire le ménage comme ça, toute nue sauf mes bas et mon porte-jarretelles. En plus le grand miroir me reflétait et c’était la première fois que je me voyais nue tout entière. Je me suis regardée un moment en me demandant si c’était vrai ce que Solange disait, si j’étais vraiment jolie. Je me suis dit que mon visage n’était pas si mal, au moins j’ai de grands yeux et ma bouche est bien dessinée. Et le chignon me vieillit un peu. Pour le reste je suis trop maigre et mes seins sont petits avec des pointes très pâles. Je n’ai pas beaucoup de poils sur ma – oh, je ne veux pas dire un vilain mot que je connais – ils sont très clairs et fins et on voit la fente à travers qui remonte assez haut. Je ne sais pas si c’est joli.

J’avais besoin de me laver et la baignoire était encore pleine. J’ai enlevé mes bas et je suis entrée dans l’eau tiède et mousseuse. Nous n’avons pas cela à la ferme et je dois dire que c’était délicieux. Puis j’ai senti la « chose » de madame encore collée au fond. Je l’ai prise dans ma main. Je n’arrivais pas à croire que Madame pouvait faire entrer ça dans son intimité. J’ai même fait une chose bizarre. J’ai fait entrer pour voir le bout de mon index dans mon petit trou – non, je ne suis pas si ignorante, je sais que ça s’appelle vagin. C’était mouillé et glissant, mais bien trop petit pour le gros olisbos. Mais avec mon doigt dans le vagin, j’ai commencé à sentir revenir la vague. J’ai échangé mon index contre mon majeur qui pouvait aller plus loin, là j’ai senti comme une barrière. Alors j’ai fait aller et venir mon doigt de plus en plus vite, je sentais que je pouvais comme ça faire revenir le plaisir. Mais j’ai entendu un bruit et j’ai vite arrêté. Je me suis séchée et j’ai remis ma robe pour finir le ménage mais comme elle est très courte c’était encore plus bizarre de passer l’éponge à quatre pattes par terre. Dans cette maison, je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours l’impression d’être regardée.

Enfin j’ai fini de tout ranger et comme je ne pouvais pas rester ainsi les fesses nues je suis remontée dans ma chambre pour remettre une culotte, très inquiète de devoir affronter Solange. Je suis passée sur la pointe des pieds devant sa chambre, ma culotte encore humide à la main. Mais le plancher craque terriblement et bien sûr sa porte s’est ouverte. Solange est apparue. Elle portait une robe de chambre de soie rouge que je ne connaissais pas, ouverte et sans rien dessous. Elle m’a attrapée par le bras et tirée à l’intérieur. J’ai eu très peur, je pensais qu’elle allait se venger et me battre à son tour. Elle est bien plus forte que moi et en plus je ne me serais pas défendue, je le méritais bien. Bien sûr je pleurais à chaudes larmes. Elle m’a poussée sur son lit, elle est montée sur moi et m’a saisie par les poignets. Je ne pouvais plus du tout bouger. Je fermais déjà les yeux en attendant les gifles qu’elle allait me donner. Elle me disait des choses terribles mais c’est drôle, elle n’avait pas l’air d’être vraiment en colère. Dans la bataille, ma robe était remontée jusqu’à ma taille et je sentais ses cuisses nues sur mes hanches et sa chose à elle tout près de la mienne.

— Alors, garce, tu t’es bien amusée à me fouetter le cul ? J’ai les miches en feu ! La patronne m’a mis de la crème mais ça brûle encore ! Je crois que tu as eu ton compte de plaisir ! C’était bon, hein, salope, de dégeler les fesses de ta copine ! Qui aurait cru ça de toi, avec ton air de Sainte-Nitouche ? Je crois que tu es de la graine de putain ! Une petite salope qui ne le sait pas encore !

Et à mesure qu’elle me parlait, son visage se rapprochait du mien. Et soudain elle a posé sa bouche sur la mienne. J’ai compris qu’en fait elle n’était pas fâchée puisqu’elle m’embrassait. On ne m’avait jamais embrassé comme ça et j’ai trouvé ça drôle. Et quand elle a sorti sa langue j’ai entrouvert ma bouche pour la laisser entrer et ma langue a joué avec la sienne et c’était très doux. De temps en temps, elle s’arrêtait pour me dire encore des gros mots, mais doucement comme si c’étaient des mots doux.

— Tu vois dans quel état tu me mets, petite pute ! Ah ! J’ai la chatte en feu ! Il faut que tu me donnes ta bouche !

Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait puisque ma bouche elle l’avait déjà, mais j’ai fait signe que oui. J’ai compris quand elle s’est déplacée sur le lit pour mettre sa fente au-dessus de mon visage. Oh, comme c’était étrange ! Je n’avais jamais vu l’intimité d’une autre fille d’aussi près ! Elle est si jolie, toute lisse et bombée ! Elle l’a ouverte avec ses doigts et j’ai pu voir l’intérieur, tout rose, mouillé et luisant.

— Allez ! Suce-moi, putain !

Il me semble que j’aurais dû trouver ça dégoûtant mais pas du tout. J’ai allongé ma langue et j’ai goûté. C’était un peu salé et délicieux. Alors avec le bout de ma langue j’ai parcouru toute sa petite grotte. J’ai bien vu quels étaient les endroits où elle aimait bien parce qu’elle gémissait plus fort. Au bout d’un moment elle a commencé à pousser des cris. Elle a attrapé mes cheveux et elle a commencé à frotter son entrejambes sur mon visage. Mon menton, ma bouche, mon nez étaient tout mouillés. Puis elle s’est immobilisée, sa bouche d’en-bas collée contre ma bouche à moi et j’ai senti qu’elle tremblait. Moi j’ai envoyé ma langue le plus loin possible dans son trou d’en bas. En même temps elle coulait plus fort, mais ce n’était pas du pipi. J’en avais plein la bouche et j’avalais comme je pouvais. Elle s’est retirée juste à temps parce que je manquais d’air. Elle s’est penchée, elle était très rouge et elle m’a de nouveau embrassée avec la langue. Elle m’a dit :

— Petite salope, ça faisait longtemps que je n’avais pas joui aussi fort. Je crois qu’on va bien s’amuser avec toi. Je te rendrais bien la pareille mais Madame s’est réservé ta première fois.