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Cattleya

Aimez-vous Proust ? Êtes-vous de ceux dont le cœur bat plus fort pendant que Swann accroche, d’une main un peu tremblante, un cattleya au corsage d’Odette ? La belle feint l’égarement, songeant sans doute que l’affaire est dans le sac. 

Je découvrais la Recherche alors que moi-même je m’enlisais dans les méandres d’une passion cruelle.  L’amour était alors un combat que je perdais jour après jour. Gladiateur sans armes, je tenais le compte de mes blessures. Le livre fut mon guide pour en sortir, un remède souverain.

Ma vie est longue. Ceci se passait il y a bien longtemps, et c’est avec un certain vertige que je me regarde, à l’ère digitale, écrire ici sur mes anciennes amours.

Mots contraints : égarement, affaire, compte, méandre, souverain, gladiateur, corsage, digitale, vertige

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Plus qu’une porte

Tu sais qu’il n’est plus en ton pouvoir de reculer. Le collier de cuir n’est pas un ornement, mais le sceau d’un contrat définitif. Je sens la peur en toi, bien que ton visage soit invisible sous la cagoule de velours. Tu avances en aveugle mais tête haute, avec la fierté d’une icône, vêtue de tes seules bottes de cuir couleur graphite. Peur et douleur sont les moteurs de ton désir, les conséquences de tes choix, ta liberté ultime. Plus qu’une porte à franchir. Déjà nous parviennent les accords assourdissants d’un groupe de Death Metal nordique. Les guitares saturées, les sagas qu’ils éructent seront la bande originale du spectacle. Et toi, tu en seras la reine.

Mots contraints : Reculer, définitif, conséquence, spectacle, cagoule, saga, graphite, métal, icône

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 12

Nous n’avions pas vu le temps passer et Mme Boiron nous a fait les gros yeux quand nous sommes remontées. Elle a demandé à Raymonde, d’un air inquiet :

– Elle n’a pas… ?

– Oh, non, juste regardé.

La grosse cuisinière nous a encore examinées d’un air sévère, puis elle a saisi un torchon et elle a essuyé quelque chose sur le front de Raymonde. Elle a visité mon visage de près, a effleuré mon menton du bout de son doigt qu’elle a léché. Puis, en claquant sa langue :

– Hum, j’ai l’impression qu’elle a regardé de près ! Mais on n’a pas de temps à perdre, ce soir c’est un grand dîner avec le Cacique ! Il va y avoir du travail !

Raymonde a levé les yeux au ciel.

– Oh non, pas lui !

Devant mon air interrogateur la cuisinière m’a expliqué :

– Un monsieur très important qui préfère rester incognito ! Le patron compte beaucoup sur lui pour sa légion d’honneur, aussi il faut que tout soit parfait ! Alors nous allons le recevoir dignement. Toi, Raymonde, il faut que je te prépare avant qu’on se mette aux fourneaux !

Et comme Raymonde soupirait bruyamment :

– Oui, tu sais bien, le poil noir…

– Bon, bon… Mais Virginie peut rester ?

– Si ça l’amuse… Allez, en place.

Raymonde a relevé sa jupe, s’est débarrassée de sa culotte puis elle est montée sur la table et s’est allongée sur le dos, troussée jusqu’au ventre. J’ai enfin compris ce qui se passait quand j’ai vu Mme Boiron sortir d’un tiroir un blaireau, un bol de savon et un rasoir comme celui de mon grand-père, puis poser sur la table une bassine d’eau chaude. Elle s’est ensuite mise en devoir de savonner longuement l’entrejambe de Raymonde. Il me semble bien que le savonnage durait et que Raymonde n’en était pas fâchée. Je voyais ses hanches bouger doucement. J’aurais bien voulu essayer moi même le frottement du blaireau et de la mousse tiède !

– Allez, les jambes en l’air… Écarte tes fesses…

Raymonde a saisi ses genoux, a pris la pose, et Mme Boiron a continué à badigeonner avec ardeur. Il a bien fallu qu’à la fin elle joue du rasoir. Elle s’y prenait avec beaucoup d’adresse et bientôt le minou de Raymonde et son entrefesses se sont trouvés aussi lisses que ceux de Solange. Il me semblait que ses petites lèvres roses brillaient beaucoup et j’ai eu soudain une grosse envie d’y goûter. Mais Madame Boiron en avait envie aussi parce qu’elle s’est penchée et a commencé à les lécher goulûment en faisant plein de bruits mouillés. Elle s’y prenait très bien comme je pouvais le voir à l’expression du visage de Raymonde ! 

Je me suis penché sur elle pour lui donner un baiser qu’elle m’a tout de suite rendu en me fourrant sa langue agile dans la bouche. C’était très doux de respirer son souffle qui accélérait et j’ai glissé ma main dans ma culotte qui n’avait pas eu depuis le matin une minute pour sécher. Du coin de l’œil je voyais comment la cuisinière jouait de sa langue qu’elle avait fort longue et agile et qu’elle arrivait à faire pointue et rigide pour visiter le petit œillet brun. Puis Raymonde m’a murmuré entre deux gémissements :

– Il faut que tu t’occupes de Mme Boiron, la pauvre !

– Mais comment ? 

– Regarde dans le panier, là !

Dans le panier il y avait toutes sortes de légumes dont un concombre qui m’a semblé bien gros pour faire ce à quoi je pensais, mais depuis que j’avais vu l’olisbos de Madame, je n’étais plus sûre de rien. Je l’ai montré à Raymonde qui avait les joues rouges et les yeux perdus, mais qui m’a fait non de la tête. J’ai regardé encore. Il y avait bien un autre concombre mais il était vraiment énorme. Cette fois Raymonde m’a fait oui de la tête et elle a commencé à gémir plus fort.

Mais comment faire avec Raymonde qui jouissait et Mme Boiron tout absorbée à sa tâche ? J’ai retroussé les jupes et les jupons de la cuisinière, elle s’est cambrée en arrière tant qu’elle a pu pour m’aider. Ses cuisses et ses fesses étaient vraiment grosses mais pas laides du tout, lisses et luisantes de santé. J’ai aussitôt pensé que quelques coups de martinet lui seraient bien allés. De culotte, elle n’en portait point, seulement des bas de coton noir attachés au-dessus des genoux. Elle a écarté les jambes pour me donner le passage. Elle avait dû user du rasoir sur elle-même, je ne sais pas avec quelle acrobatie. Sa grosse motte était vierge de poil, ronde et fendue comme celle d’un gros bébé, et toute barbouillée de miel. J’ai pensé aussitôt à Jenny, la jument des Arnaud, et au spectacle que c’était pour Léa et pour moi quand on l’amenait à l’étalon de M. Kléber. Quand  j’ai pointé le concombre en le faisant tourner un peu elle a reculé son gros cul pour m’encourager, aussi j’ai saisi le légume à deux mains et j’ai poussé de toutes mes forces.

Je crois bien que vingt centimètres de la chose sont entrés d’un coup. Mme Boiron a poussé un cri à réveiller l’immeuble. J’ai eu très peur de l’avoir tuée. Mais quand j’ai compris que son cri était un énorme OUI, j’ai empoigné plus fermement l’engin et j’ai commencé à le faire aller et venir à toute vitesse pendant que la cuisinière continuait à ameuter le quartier.

Sa bouche avait quitté la moniche de Raymonde mais elle y avait fourré trois doigts qui la ramonaient à toute vitesse. J’avais les mains toutes glissantes et bien du mal à tenir le rythme, mais le piston qui entrait et sortait du con de la cuisinière et le bruit mouillé qui accompagnait mes va-et-vient avaient allumé un feu entre mes cuisses et je me demandais quand viendrait mon tour d’être ainsi ramonée. Soudain elle a cessé de crier et s’est mise à grogner comme une ourse en serrant ses cuisses. J’ai vu ses grosses fesses se contracter puis elle est retombée, le visage sur le ventre lisse de Raymonde, épuisée. 

J’ai retiré doucement le légume tout luisant, ne sachant qu’en faire, mais Mme Boiron s’était déjà relevée avec son visage de tous les jours. Elle a rajusté sa jupe et m’a pris le légume des mains pour le remettre dans le panier.

– Je le servirai ce soir, il a bien mérité la place d’honneur. Tu m’as donné une bonne secousse, mon petit, merci. Et maintenant, au travail. Toi, Virginie, Madame t’attend.

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 11

J’avais un peu peur, surtout d’aller dans la cave, en réalité, à cause des araignées et tout, mais à huit heures dix je descendais l’escalier poussiéreux.

J’ai poussé la porte de la cave. C’était plus grand et mieux éclairé que je le croyais. Il y avait des bouteilles alignées partout et même des tonneaux. Monsieur est un grand amateur de vin. J’ai trouvé Raymonde dans les bras d’un grand garçon brun qui la dépassait d’une tête. Il était penché sur elle et l’embrassait en pétrissant son petit sein dur. J’ai dû faire un peu de bruit. Quand il m’a aperçu il a tout de suite lâché Raymonde. Il m’a regardé en devenant tout rouge et c’est vrai qu’il était plutôt joli. Plus âgé que Raymonde et que moi, mais pas beaucoup, peut-être dix-huit ans. Raymonde a éclaté de rire.

— N’aie pas peur, grand nigaud ! C’est Mademoiselle Virginie. Je lui ai parlé de toi. Mademoiselle je vous présente Lucien. Lucien tu vois que je ne t’ai pas menti. Elle est très belle, non ?

Lucien n’a pas répondu, mais il me dévorait des yeux en triturant sa casquette.

Raymonde a commencé à caresser le paquet entre les jambes du garçon en riant.

— Mais attention, ce n’est pas pour toi, un trop joli morceau ! Mais dis-donc, ça te fait de l’effet on dirait !

Elle a défait le pantalon de Lucien et il est tombé à ses chevilles. Le caleçon a suivi. La chose du garçon était bien droite et regardait plutôt le plafond. Elle était grande et longue, mais moins grosse que celle de Monsieur et d’une jolie couleur claire. Lui, il ne me quittait pas des yeux.

— Venez, Mademoiselle, n’ayez pas peur. C’est une belle queue, pas vrai ? On l’appelle aussi la bite, le zob, ou Popaul. Elle a plein de noms.

Je me suis approchée. Elle caressait l’engin en me nommant les différentes parties.

— Vous voyez, ça, ce sont les couilles, c’est là-dedans que se fait le jus. Celles de Lucien sont bien grosses. Hein que tu vas bien décharger pour ta môme ?

Raymond commençait à être très rouge.

— Suce-moi plutôt au lieu de causer, petite salope !

— Attends un peu, j’explique à Mademoiselle ! Vous voyez, quand je tire la peau, ça fait sortir ce gros bonbon, c’est le gland. Il est gros, hein ? Ah, je le sens passer quand il m’encule ! Regardez, Mademoiselle, c’est ici l’endroit le plus sensible.

Elle se met à genoux et titille du bout de sa langue le gros bonbon, elle en fait le tour, lèche la tige tout du long puis remonte ; Lucien a l’air d’apprécier. Il saisit Raymonde aux cheveux et force ses lèvres pour faire entrer sa bite dans la bouche de Raymonde.

— Ah, putain ! Allez, pompe-moi fort.

Et toujours c’est moi qu’il regarde. Il me semble que c’est bien dans ma bouche qu’il voudrait la mettre ! Maintenant Raymonde a pris le rythme. Guidée par la main de Lucien, elle avale la longue queue jusqu’au bout et la laisse ressortir, toute luisante de salive. Je sens que je suis toute mouillée. Je n’ose pas mais j’aimerais bien me branler, et surtout j’aimerais savoir ce que ça fait, de sucer un engin pareil. Lucien pousse des gémissements de plus en plus forts. Je crois qu’il va jouir et je ne verrai pas la crème dont Raymonde m’a parlé. Mais on dirait qu’il a lu dans ma pensée. Il tire en arrière la tête de Raymonde qui ne veut pas lâcher son bonbon. Sa queue est encore plus grosse, le gland est tout gonflé et rouge.

— Mademoiselle, vous voulez bien ? Avec votre main…

— Mais comment ?

— Tenez, prenez-la ici. Allez, n’ayez pas peur de serrer.

J’empoigne la chose. Oh, comme c’est doux et chaud, tout glissant de la salive de Raymonde. Il me montre comment il faut faire aller ma main et je dois le faire bien parce qu’il souffle de plus en plus fort.

— Ouvre la bouche, toi, salope !

Soudain il pousse un grand cri et un long jet blanc gicle et puis un autre et encore un autre, un peu dans la bouche et sur tout le visage de Raymonde, et même dans ses cheveux. Je me rends compte que ma main gauche a glissé sous ma robe, qu’elle serre ma minette et que c’est tout près de me venir. Alors Raymonde se lève et vient coller sa bouche sur la mienne et nos langues, nos salives et le foutre de Lucien se mélangent et je jouis.

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Journal d’une jeune bonne – Chapitre 10

Mon cher journal, que de choses à te raconter. Je vais essayer de le faire dans l’ordre.

D’abord te dire que Raymonde est devenue une très bonne amie. Je la trouvais timide et effacée, et c’est vrai qu’elle l’est, mais elle est aussi très vicieuse et elle m’apprend beaucoup de choses. Hélas à cause de son travail, elle n’a pas beaucoup de temps pour parler avec moi alors voici ce que nous avons imaginé.

Elle habite avec sa famille dans un autre quartier et doit prendre le tram pour rentrer chez elle après son travail. Elle a dit à sa mère qu’elle devait dormir ici à cause d’un grand ménage à faire. Cela arrive parfois et sa mère n’a rien dit parce quand c’est le cas elle reçoit de gros pourboires. Elle m’a dit « Tu imagines le genre de ménages » et je crois que même si je suis sotte j’ai un peu compris. Et à la fin de sa journée, au lieu de descendre, elle est allée se cacher dans ma chambre dont je lui avais donné la clé. Il ne s’est rien passé au dîner à part que Madame m’a un peu caressée et m’a fait servir sans culotte, mais c’était juste pour embêter Monsieur. Ensuite elle est allée prendre son bain avec Solange. J’avais hâte de rejoindre Raymonde.

Je l’ai trouvée sur mon lit endormie avec sa main dans sa culotte. Elle s’est réveillée tout heureuse de me voir. On s’est un peu embrassées mais je voulais surtout qu’elle m’explique toutes les choses que j’ignore et qui me font sans doute paraître bien ignorante. On s’est assises côte à côte. Elle m’a dit d’abord que ce qu’elle avait fait avec Monsieur s’appelle baiser, mais ça je le savais déjà. Et quand je lui ai demandé si elle avait déjà baisé avant, elle m’a dit

— Oh, Mademoiselle, ça fait longtemps ! Pensez, j’ai trois grands frères !

Elle m’a dit aussi qu’il y a en gros trois façons de baiser, par la chatte, par la bouche et par le cul. Pardon, c’est comme ça qu’elle dit.

J’étais très étonnée d’entendre ça. Elle m’a dit que les deux dernières étaient les meilleures pour ne pas avoir d’enfant.

— Voyez-vous, Mademoiselle, les hommes adorent qu’on leur suce le bout. Cela leur cause beaucoup de plaisir, et souvent, ils vous viennent dans la bouche.

Et comme je la regardais avec des yeux ronds :

— Ben oui, quand ils jouissent, leur bite crachent un jus blanc, comme de la béchamel, et c’est ça qui fait les enfants. Ça s’appelle du foutre. Ils aiment bien vous le faire gicler dans la bouche et vous le faire avaler. Ça n’est ni bon ni mauvais, et comme ça on ne devient pas enceinte.

Je me suis dit qu’il fallait que j’écrive tout ça pour ne pas oublier, mais ce n’était pas fini.

— Et puis aussi ils aiment vous prendre par le cul.

— Mais comment ? C’est bien trop petit !

Je pensais à l’énorme chose de Monsieur.

— Oh, c’est petit, mais on s’habitue, et ça passe. C’est même bon. On appelle ça enculer. Mais il ne faut pas dire ça, Mademoiselle, ce sont de très vilains mots !

— Comme salope et putain ?

— Oui, Mademoiselle.

Moi je pensais que j’aimais bien les gros mots et ça me donnait chaud entre les jambes. J’ai dit :

— Oh, j’ai envie de… tu sais, de me frotter.

— Vous voulez dire de vous branler, c’est comme ça qu’on dit. Oh, moi aussi. Alors, on se branle ?

On a vite enlevé nos culottes et on s’est assise face à face, les jambes écartées, les miennes sur les siennes et on s’est branlées. Elle a continué à m’expliquer tout ça mais ça prenait du temps avec tous les Ah ! qu’elle faisait, et les Putain que c’est bon !. Et quand elle disait une chose très sale qu’elle avait faite je me jetais sur sa bouche pour l’embrasser, c’était comme si je suçais ses gros mots et j’aimais ça. Ensuite on ne disait plus que des Ah ! parce que j’avais mis trois doigts dans sa chatte et elle deux dans la mienne, et qu’on avait nos bouches collées ensemble et ça nous est venu à toutes les deux. Alors Solange est entrée et nous a dit que maintenant qu’on avait bien joui elle aimerait dormir. Alors on s’est déshabillées et on s’est endormies tout emmêlées et toutes collantes et c’était la première fois que je dormais toute nue. Et j’ai pensé en fermant les yeux que quand on la regarde bien Raymonde est assez jolie et surtout elle a la peau la plus douce que j’aie jamais touchée.

Le matin, elle était déjà debout quand j’ai ouvert les yeux. Elle avait remis sa culotte qui était un peu petite et son buisson de poils noirs faisait comme une bosse.

— Oh, comme j’ai hâte ! Aujourd’hui il y a mon bon ami qui vient !

— Ton bon ami ?

— Le livreur de Granier, le marchand de vin. Il est beau ! Je l’aide à ranger les bouteilles et il me baise. Mme Boiron ne dit rien parce qu’elle a le béguin pour lui aussi.

— Oh, tu en as de la chance !

J’étais un peu jalouse et elle s’en est aperçue.

— Oh, si vous voulez, vous pouvez venir, comme ça je vous apprendrai les choses en vous montrant. Il vient à huit heures, Madame n’est pas levée et Monsieur est déjà parti à son ministère.

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 9

À l’office

Madame a interdit à Monsieur de me toucher depuis qu’il m’a embrassée. Aussi il me regarde comme un loup regarde un agneau, parce qu’il a très envie de recommencer mais il obéit à Madame en tous points. Elle lui a dit :

— Vous savez bien que vous aurez ce joli morceau, Charles, mais seulement quand j’en aurai décidé ainsi.

Cet après-midi, Madame était sortie faire des visites, et Solange partie Dieu sait où. (Je la soupçonne de l’avoir fait exprès). Monsieur est soudain revenu à la maison, ce qui est tout à fait inhabituel, et nous nous sommes retrouvés en tête-à-tête. Moi je me disais que puisque personne ne pouvait le savoir Monsieur pouvait bien m’embrasser encore. Ce n’est pas moi qui serais allé le dire à Madame, et j’avais bien aimé le chatouillis que m’avait fait sa moustache et aussi son odeur d’eau de Cologne et de cigare. Alors je suis allée passer le plumeau sur les livres de son bureau.

Il m’a regardée faire un moment sans rien dire. Puis il m’a ordonné d’épousseter les livres tout en haut. Oh, j’ai bien compris que cela faisait remonter ma robe et qu’on voyait la lisière de mes bas et même un peu plus haut le bord de ma culotte. Alors j’ai épousseté encore et encore. Il m’a fait nettoyer la cheminée et ramasser des tas de pièces de monnaies qu’il avait fait tomber exprès, je l’ai bien vu. Il me suivait de près, il était très rouge et il respirait fort.

Soudain, il a semblé exaspéré. Il m’a dit :

— Suis-moi !

Il m’a conduite à l’étage des domestiques, je me suis dit qu’il allait s’enfermer avec moi dans ma chambre pour me faire des choses pas permises. J’avais un peu peur mais je serrais mes cuisses très fort parce que ça me chatouillait un peu dans le ventre quand on s’est arrêtés devant la porte voisine de celle de Solange, celle qui ne sert à personne. La pièce était vide mais il y avait un genre de fenêtre. J’ai vu qu’on apercevait la chambre de Solange et j’ai compris que c’était le miroir qui était transparent et qu’il pouvait regarder par là tout ce qui se passait. Il m’a dit :

— Je t’ai vue sucer la chatte de Solange et jouer à ses jeux de petite vicieuse… Il y a un miroir semblable dans la salle de bains. Tu joues les innocentes, mais tu es une petite traînée, une salope.

Il me parlait de très près, et je sentais son odeur. Et je voyais qu’il mourait d’envie de poser sur moi ses mains qui sont grandes et fortes. J’avais chaud entre les jambes et je me demandais ce qu’il allait me faire. Je n’osais pas regarder mais j’étais sûr que sa chose était raide dans son pantalon. Mais la peur de Madame a été la plus forte. Il ne m’a pas touchée du tout. Il m’a dit soudain « Viens ! » et il est redescendu très vite par l’escalier de service. Je l’ai suivi jusqu’à l’office.

Il y avait là la grosse Mme Boiron et Raymonde qui buvaient du café à la table.

Monsieur a dit à Mme Boiron qu’elle avait congé pour une heure. Au ton de sa voix, elle a compris qu’il n’y avait pas à discuter. Elle est sortie tout de suite. Raymonde nous regardait tous les deux avec des yeux ronds. Monsieur a commencé à défaire sa ceinture, puis il l’a enlevée tout à fait et me l’a tendue.

— Je veux que tu corriges cette petite putain. Une vicieuse qui se touche.

J’ai pris la ceinture. J’avais de la peine pour Raymonde, mais j’avais très envie de le faire aussi. De la façon dont elle m’a regardée, j’ai compris qu’elle était contente. Elle s’est levée de sa chaise et elle est venue s’appuyer des deux mains sur la table, ses fesses tendues en arrière. Monsieur s’est approché, a roulé sa jupe, puis il a fait descendre la culotte de Raymonde jusqu’à ses chevilles. Il l’a guidée jusqu’à ce que la position lui convienne. Elle était cambrée, les jambes écartées autant que la culotte le permettait, sa joue sur la table et elle me regardait dans les yeux comme pour me dire « C’est pour vous, Mademoiselle. » Ses cuisses et ses fesses étaient blanches et maigres, sa minette était cachée par les poils noirs épais qui remontaient jusqu’entre ses fesses.

J’ai enroulé la ceinture de cuir autour de ma main et j’ai frappé fort. Elle a crié et soulevé son pied du sol comme pour se protéger. Je me disais : « Comme tu es mauvaise ! Cette pauvre Raymonde qui n’a rien fait ! » Mais voir la traînée rouge se dessiner sur sa peau me donnait des frissons et faisait monter le plaisir dans mon ventre. J’ai continué à frapper, lentement, en choisissant bien les endroits. Raymonde se tortillait et me regardait à travers les grosses larmes qui coulaient, avec son regard de chien fidèle et ça me donnait envie de taper plus fort.

Puis je me suis aperçu que Monsieur avait son pantalon et son caleçon sur ses chevilles et qu’il tenait sa chose à la main. Dieu ! Que c’était gros ! Au moins autant que mon poignet, long et recourbé vers le haut avec une tête très rouge. Il m’a dit « Arrête ! » Je me suis dit qu’il avait bien pu faire entrer cette chose dans Madame qui supportait le grand olisbos, mais certainement pas dans la pauvre Raymonde. Pourtant, il s’est approché d’elle en tenant son engin comme s’il voulait la pénétrer.

— Ah, tu l’as bien arrangée cette chienne.

C’est vrai que la peau de Raymonde était zébrée de traces rouges et enflées. J’avais envie de caresser cette peau brûlante, de la goûter et d’y appuyer mes lèvres. Je sentais que ma culotte était toute mouillée. J’avais très envie de me laisser aller à faire pipi. Monsieur fouillait entre les cuisses de Raymonde avec son engin terrible qu’il serrait dans son poing. Il a dû trouver l’entrée parce que Raymonde a poussé encore un grand cri. Une idée m’est venue. J’ai vite enlevé ma culotte et je suis montée sur la table. J’avais tellement hâte que j’ai poussé tout ce qui s’y trouvait et que la vaisselle s’est écrasée par terre. Je me suis placée en face de Raymonde, les jambes largement écartées et ma minette juste devant son visage. Elle y a tout de suite posée sa bouche et s’est mise à me sucer très fort, en aspirant mon petit bouton.

Pendant ce temps, Monsieur qui l’avait saisie par ses hanches étroites poussait en faisant des grands Han ! et des Prends ça, salope ! Raymonde criait tout en dévorant ma minette et c’était délicieux, comme si je me sentais moi-même pénétrée par le gros engin de Monsieur. Elle se retenait à la table mais les grands coups de reins de Monsieur la projetaient contre moi, aussi je la tenais par les cheveux. Finalement, Monsieur a fini de faire entrer toute sa chose dans Raymonde, ce que j’ai trouvé incroyable, et à la faire aller et venir à toute vitesse en donnant de grands coups de reins qui déplaçaient la lourde table. Ça augmentait l’effet de la bouche de Raymonde sur ma minette alors ça m’est venu très fort, j’ai crié « Ah oui ! Ah oui ! Baisez bien cette putain ! Baisez-la !» et Monsieur a crié aussi et Raymonde ne disait rien parce que je l’étouffais à la serrer entre mes cuisses.

Après ça Monsieur a sorti son engin de Raymonde et il baissait la tête mais il faisait encore peur.

Raymonde s’est relevée lentement, a remonté sa culotte. Monsieur a ramassé la mienne que j’avais laissée sur le plancher, il a essuyé son engin avec et me l’a tendue. Raymonde s’est mise à ranger tranquillement pendant que Monsieur se rhabillait et quittait la cuisine sans un mot. J’ai remis ma culotte. Je sentais que c’était un peu mouillé contre ma minette et je me suis dit que c’étaient les jus de Raymonde et de Monsieur. Je suis allée vers Raymonde, je lui ai demandé si elle avait eu très mal, mais elle m’a dit :

— Oh, non Mademoiselle, j’ai l’habitude ! C’est difficile à faire entrer, mais une fois qu’elle est dedans, c’est plutôt bath. Et surtout vous avez joui avec ma bouche, ça c’était épatant !

Alors je l’ai prise dans mes bras, je l’ai embrassée avec la langue et j’ai mis ma main dans sa culotte. Sa minette était toute mouillée et collante mais j’ai trouvé son bouton et je l’ai caressé jusqu’à ce qu’elle jouisse si fort qu’elle s’est presque évanouie dans mes bras. Quand elle a rouvert les yeux elle m’a dit : « Oh ! Mademoiselle, comme je vous aime ! »

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Double initiation

L’été de mes seize ans, mes parents prirent prétexte de mon redoublement pour m’envoyer passer les vacances à la campagne. J’évitais la pension chez les Jésuites de justesse, contre la promesse de réviser le programme de seconde de A à Z.

Ils avaient loué pour moi une petite maison dans l’Ardèche. C’était simple, rustique mais assez confortable. La ferme reconvertie dont la maison dépendait en était séparée par une cour. Autour, c’étaient des prés et des bois, une petite rivière coulait pas loin. La propriétaire se chargerait de mes repas, que je devrais prendre seul, ayant d’entrée refusé de partager la table familiale. J’avais des livres, des cahiers, tous mes cours de l’année mais pas la plus petite envie de m’y plonger.

Ce qui m’obsédait jour et nuit, bien sûr, c’était le sexe. J’étais puceau, toujours embarqué dans des amours romantiques et impossibles, et avec ça timide avec les filles. La masturbation était mon occupation favorite, je la pratiquais au moins trois fois par jour, essayant toutes les variantes que mon imagination pouvait m’offrir. Ma verge avait grandi et grossi, mes éjaculations devenaient chaque jour plus abondantes. Elles me causaient un plaisir divin et la solitude promise me laissait espérer de délicieuses séances. La salle de bains était munie d’un grand miroir et c’est en me délectant de ma propre nudité d’adolescent que je m’offris le soir de mon arrivée mon premier orgasme à la ferme, gémissant sans retenue et laissant avec délices mon sperme m’empoisser les doigts.

L’absence d’objet à désirer aurait pu finir par rendre monotones mes séances. Les filles de la ferme, Léa et Béatrice, étaient bien trop jeunes pour éveiller mon intérêt. Quant à la fermière, sa qualité de mère et ses trente ans la renvoyaient dans le monde inaccessible des adultes. Son mari, une espèce d’ours, m’intimidait, mais il voyageait toute la semaine pour vendre des machines agricoles. J’avais bien dérobé un jour en tremblant une petite culotte transparente sur la corde à linge mais la terreur d’être découvert m’avait poussé à la ramener avant même d’en avoir profité.

Bientôt je découvris que j’avais à ma disposition une vraie partenaire de sexe. C’était la rivière. On s’y rendait par un sentier qui serpentait au milieu des cistes et des chênes verts, invisible du monde entier, et très vite j’avais pris l’habitude de me déshabiller complètement dès que j’étais hors de vue de la ferme pour jouir de la caresse du soleil et de celles des buissons. J’arrivais souvent déjà en érection au bord de la vasque où je me baignais, alimentée par une petite cascade. J’entrais dans l’eau limpide lentement, sentant avec délices les tentacules glacés caresser chaque centimètre de ma peau, les jambes d’abord, puis mes couilles qui se rétractaient. J’aimais sentir l’eau me chatouiller indiscrètement entre les fesses, puis enfin j’immergeais ma verge décalottée, laissant un instant mon gland dépasser seul au soleil avant de lui accorder la caresse froide de l’eau.

Je jouais ensuite longuement, faisant durer le plaisir, tantôt dans l’eau, tantôt sur les rochers ou vautré à plat ventre dans l’herbe, choisissant de m’abandonner en répandant ma semence sur mon propre corps où à éjaculer dans l’eau de longs filaments blancs que le courant emportait. J’avais même découvert que je pouvais utiliser le bouillonnement de la cascade comme un puissant massage pour obtenir la jouissance. La rivière me baisait, et je baisais la rivière, et c’était bon.

Un jour à midi, Laurence, la propriétaire, me dit en posant le plateau de mon déjeuner :

— Cet après-midi, j’emmène les filles à un anniversaire. Ça ne t’ennuie pas de rester seul un moment ?

— Oh, non, Madame, j’ai du travail.

— Oui, et tu es assez grand pour aller te baigner tout seul.

— Me baigner ? Ah… oui.

— Tu n’irais pas te noyer, n’est-ce pas ? 

— Me noyer ? Oh, non, je sais nager.

Elle fit alors une chose étrange. Elle empoigna le haut de mon tee-shirt et m’attira à elle. De près, je remarquai des paillettes dorées dans ses yeux verts de rousse. 

— Il n’y a pas qu’un chemin pour aller à la rivière. Tout à l’heure, je te montrerai.

J’étais mort d’inquiétude en regardant sa voiture s’éloigner. Avait-elle surpris quelque chose de mes jeux solitaires ? J’étais alors persuadé que la masturbation était un vice épouvantable que seuls les garçons les plus pervers pratiquaient. C’est ce que le curé m’avait dit en confession quand j’avais douze ans et que je lui avais naïvement avoué avoir essayé, tout en me faisant d’ailleurs donner les détails les plus précis sur mon péché. Allait-elle me dénoncer à mes parents ? 

Aussi lorsqu’elle revint une demi-heure plus tard, elle me trouva plongé dans mes manuels, relisant pour la dixième fois un énoncé de géométrie sans en comprendre un traître mot.

— Encore au travail ? Il ne faut pas en abuser, tu sais. Comme toute bonne chose, ça mène à l’épuisement. Allez, viens, je vais te montrer le chemin dont je t’ai parlé.

Je la suivis dans la cour, puis derrière le hangar plein de machines agricoles abandonnées. Le sentier nous fit franchir très vite la rivière sur un petit pont, puis nous nous retrouvâmes sous le couvert des chênes. Il me semblait que ce chemin-là était plus long que le mien. Je marchais derrière elle, dans le sillage de son odeur, un mélange de shampooing à la pomme et d’une légère sueur de rouquine. Elle s’arrêta soudain et défit son chignon, répandant sur ses épaules sa chevelure de cuivre. Mon coeur battait fort, je ne savais plus ce qui se passait.

Nous arrivâmes à une clairière couverte d’herbe rase. Elle me fit m’approcher d’elle, écarta une branche. La vasque apparut, toute proche, comme la scène d’un théâtre. On était aux premières loges. Je me sentis devenir écarlate. Elle semblait s’amuser de mon embarras.

— On va se baigner ?

— Je… je n’ai pas mon maillot.

— Comme si tu en avais besoin ! Allez, viens.

Au bord de la rivière je restai les bras ballants, incapable de faire un geste pour me déshabiller. 

— Bon, tu es vraiment timide. Je vais t’aider. Chacun son tour.

Elle saisit le bas de mon tee-shirt, je levai les bras sans y penser et elle me l’ôta d’un geste. Je savais que je n’avais pas à avoir honte de mon torse, l’escalade m’avais déjà bien musclé. Laurence se lécha les lèvres. 

— Tu es déjà bronzé. Et je parie que tu n’as pas de marques… Allez, à toi, mon chemisier.

Chaque bouton fut une lutte pour mes doigts tremblants mais je viens à bout du chemiser. Elle portait en dessous un simple soutien-gorge blanc. Sa peau était très claire, semée d’éphélides, ses seins étaient petits mais leurs pointes semblaient vouloir percer le tissu. Elle respirait fort.

Elle s’agenouilla et fit descendre mon short. Intimidée, ma queue n’était qu’à demi déployée, mais elle ne passait pas inaperçue sous le slip. Je n’eus pas besoin de son invitation pour m’attaquer à sa jupe. Un bouton, une fermeture éclair et elle tomba à ses pieds. Elle portait la culotte que j’avais essayé de chiper. Etait-ce un hasard ? Une vraie culotte, montante, qui enveloppait ses hanches étroites, mais tout en dentelle noire, laissant voir le triangle à peine plus sombre de sa toison.

Elle s’arracha bien vite à ma contemplation et sauta dans l’eau froide sans hésiter. Je la suivis avant d’avoir commencé à y penser. Le froid nous coupa le souffle un instant.

— Viens te réchauffer contre moi. 

Nous nous retrouvâmes bientôt au milieu du bassin, collés l’un à l’autre, dans l’eau jusqu’aux épaules. Nous avions presque la même taille.

— Tu sais embrasser au moins ? Mets tes bras autour de mon cou. 

Je ne savais pas vraiment mais quand sa langue envahit ma bouche je répondis comme je pouvais. Je sentis ses mains faire descendre mon slip. La tête me tournait, je ne savais plus où j’étais. Elle saisit ma queue qui cette fois était au garde-à-vous.

— Ah, j’avais bien vu… Tu sais que tu en as une belle pour ton âge ? Une belle grosse queue pour tante Laurence… Mais attention, toi, tu vas décharger trop vite. Attends, assieds-toi sur ce rocher.

Je me retrouvai je ne sais comment les fesses sur la roche dure, les jambes écartées et la verge regardant le ciel. 

Laurence se mit à genoux dans l’eau pour être à la bonne hauteur et entreprit de la lécher du haut en bas, tout en faisant des commentaires enthousiastes.

— Mmm, quelle beauté, vraiment ce serait dommage… Tu vas me la mettre, hein ? Tu vas me la fourrer jusqu’au fond, pas vrai ? Oh oui, petit vicieux, fini de te branler, tu vas tout donner à Tatie. Tatie a la chatte en feu… 

Ses paroles et ses coups de langue me rendaient fou et je sentais que je n’allais pas pouvoir me retenir plus longtemps. J’essayai de l’avertir mais elle lut dans ma pensée.

— Vas-y petit salaud, donne-moi tout, crache tout dans ma bouche, fit-elle avant de gober mon gland et de se mettre à le téter avec force.

Pas besoin de me le dire deux fois dans l’état où j’étais. Je la saisis par les cheveux et lui imposai le rythme qui était le mien jusqu’à ce que je jouisse comme une bête On dût entendre mon râle de la ferme pendant que je lâchais jet après jet de foutre que Laurence avalait avidement. 

Elle dut m’aider à sortir de l’eau tant j’étais sonné. Mon slip avait disparu. J’étais nu et ça m’allait bien. Laurence s’allongea au soleil. 

— Qu’est-ce que tu es mignon. Tu t’occupes de moi maintenant ?

Je m’approchai d’elle à quatre pattes et l’embrassai. Il me semblait retrouver la saveur de mon sperme. Déjà la chaleur revenait. 

— Tu me trouves pas trop vieille ?

— Vieille ? Ah non, tu es…

— Dis-moi vous, appelle-moi Madame encore un peu, ou ma tante. Ça me plaît d’être une salope qui baise un petit garçon. Parce que tu vas me baiser, hein ? Allez commence par me foutre à poil. Le soutif d’abord. 

Au prix de quelques efforts, je finis par me débarrasser du soutien-gorge. La peau de ses seins en était plus blanche encore, les pointes rose pâle toujours érigées par le froid.

—  C’est ça lèche les bouts, tu peux les mordre aussi, doucement. L’autre aussi. Oui, comme ça c’est bien. Assez maintenant, enlève-moi ma culotte. 

La culotte me résista, je la déchirai.

— T’as envie hein, petit salaud. Tu bandes pour Tatie ! Je parie que t’as jamais vu une chatte. Tiens regarde-bien, la mienne est plutôt jolie, non ? Non, tu touches pas avec les doigts, pas aujourd’hui. Avec la langue seulement. Allonge-toi, je vais te donner ton goûter. 

Je me retrouvai bientôt sur le dos, la vulve de Laurence à deux doigts de mon visage, comme une fleur rose et mouillée.

— Allez, suce-moi, n’aie pas peur. Voilà c’est bien. Oui la langue bien profond, tu te débrouilles bien. Et là c’est le bouton, oui, tu me fais du bien. Oh putain, oui ! 

Je ne savais plus bien si je suçais le bon endroit, car elle frottait sa vulve sur mon visage de plus en plus vite, de sorte que mes joues et mon menton étaient trempés de son jus. Soudain, comme saisie par une urgence, elle se releva, se mit en position au-dessus de moi, saisit ma verge et la présenta à l’entrée de son vagin. Puis d’un seul mouvement elle se laissa descendre jusqu’à ce que ma hampe soit entièrement engloutie. Après le froid de la rivière, l’intérieur de sa chatte était brûlant.

— Putain quelle bonne queue… ah, tu me remplis à fond, petit salaud. Ah, c’est bon… tous les jours, tu vas me baiser, pas vrai ?

— Oui, ma tante.

— Ah, tu me tues… je viendrai la nuit, d’accord ?.. et le matin tôt, tu voudras ?

—  Oui, je voudrai tout le temps, c’est trop bon !

— Ah, je veux que tu me prennes partout… Dans la cuisine, dans la remise… Par terre comme une chienne… Tu sais, je suis une salope… Ah, je vais jouir… Toi, retiens-toi… va pas faire un petit frère… je vais te prendre dans ma bouche, tu veux ?

C’est alors qu’une discussion entre garçons à propos de contraception me revint à l’esprit fort à propos.

—  Non, je veux vous enculer.

—  Quoi ? Tu veux…

—  Je vous la mets dans le cul. Pas de petit frère.

—  Oh, tu es fou. J’ai jamais pris quelque chose de plus gros qu’un doigt. Mais putain tu me donnes envie envie tu sais. Allez, on essaie. 

Elle se mit à quatre pattes sur l’herbe, me présentant son cul bien cambré. Ma queue était si raide que j’eus du mal à lui donner le bon angle. Je présentai mon gland à l’oeillet rose de son anus et poussai fortement. Bien que ma verge soit toute gluante de cyprine, l’entrée résista. Mais il n’était pas question pour moi de reculer. J’administrai une forte claque sur la fesse de Laurence qui cria sous la surprise, et je repris mon assaut. Soudain, l’anneau étroit céda. Cinq centimètres de bite  entrèrent d’un coup. Laurence se remit à crier.

— Ah, tu me déchires le cul ! Vas-y, vas-y continue ! Ah ! Défonce-moi !

Ses encouragements étaient inutiles. Je me retrouvai bientôt dans son cul jusqu’aux couilles et je me mis à la pilonner sans merci. Elle ne disait plus rien mais poussait de longs gémissements, le visage perdu dans l’herbe. Enfin ma bite tressauta et je m’abandonnai en elle. 

Nous nous écroulâmes tous les deux, épuisés, trempés de sueur et maculés d’herbe. Je regardai mon sperme s’écouler doucement de l’anus dévasté de Laurence. Les vacances seraient belles.

Mais j’irais chez les Jèzes…

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Traversées

Quand j’étais enfant, les grandes vacances me semblaient un océan à traverser. Le temps était si long, l’autre rive si lointaine. Nous vivions au bord de la mer. La plage, le bain qu’on nous interdisait pendant trois heures après le repas, malgré notre envie de nous jeter dans les rouleaux, cela avait commencé depuis longtemps, les dimanches, quand le printemps avait été assez chaud. Le soleil et les amis étaient là tous les jours, ce n’était pas une question qu’on se posait.

Parfois, on prenait un bateau, on m’emmenait voir une grand-mère, à Nice. C’était un autre monde, plein de bruit : des trains qui passaient sans arrêt, les avions au décollage, la sirène d’une usine proche. La mer était là aussi, mais lointaine, hérissée de galets rudes.

Et puis un matin, les pavés de la citadelle brillaient, vernis par la pluie. Il y aurait encore des beaux jours, mais ils n’auraient plus le même goût d’éternité. C’était la rentrée.

Contrainte du jour : océan, bain, sirène, rouleaux, printemps, vernis, soleil, pluie, envie.
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Courtiser

Courtiser, quel verbe étrange ! Que peut-il encore signifier en ce XXIe siècle déjà bien entamé, à l’heure d’adopteunmec et de tinder ? Il renvoie à une autre expression tout aussi surannée, faire la cour, ainsi qu’à l’amour courtois que célébraient les troubadours. Il sous-entend bien sûr que c’est à l’homme de faire la conquête de la femme, d’établir des stratégies, comme les oiseaux mâles qui se parent de couleurs vives, qui construisent des nids ingénieux, comme le cerf qui pousse son brame dans les bois à l’automne. Et la conquête implique la possession, dans notre monde phallocratique, mais ceci est une autre histoire.

Comme chez les oiseaux, elle peut passer par des cadeaux : de petits objets brillants, ou de la nourriture, restaurant étoilé ou pizza partagée sur les marches d’un escalier à l’heure du déjeuner. Depuis longtemps l’homme a abandonné le chant comme arme de séduction, mais il tresse les mots selon son talent, depuis le lourdingue « Mademoiselle, vous êtes charmante » jusqu’au poème immortel, passion, orages et firmaments étoilés à tous les étages.

On peut aussi envoyer sa teub en DM.

Sur une contrainte des Oulimots.

Restaurant, escalier, étage, pizza, charmante, déjeuner, courtiser, séduction, mots.

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Solidago

Te souviens-tu du printemps où nous nous sommes rencontrés ? Tu avais fait une chute à bicyclette en revenant du marché. J’étais arrivé juste après, par chance. Tu avais dû déraper sur les gravillons, tu étais tombée assez rudement sur le bas-côté herbu. Tu étais si jolie dans ta robe d’été, assise parmi les œillets et les verges d’or. Je t’avais aidée à remettre dans ton panier les légumes répandus sur la chaussée, poireaux, carottes et oignons. Ta cheville était un peu enflée, nous n’avions rien pour la bander. L’orage menaçait, les martinets faisaient du rase-motte. Nous avions dissimulé ton vélo dans les buissons et je t’avais ramenée chez toi.

Tu m’avais offert du thé de Chine. Je t’avais parlé de mon travail de sculpteur, des difficultés à boucler les fins de mois pour celui qui vit dans l’attente d’hypothétiques commandes ou de bourses octroyées chichement, mais aussi de mon enthousiasme à l’idée de l’érection prochaine d’un monument à la gloire du marquis de Sade dans son fief de Lacoste. Privilège rare, ta chatte siamoise ronronnait sur mes genoux. Comment en étions-nous arrivés à parler de ton goût pour la fessée ? Mais ça, c’est une autre histoire.

Les mots du jour : martinet, verges, chatte, érection, œillet, oignon, bourses, vit, bander.
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