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Journal d’une jeune bonne – chapitre 12

Nous n’avions pas vu le temps passer et Mme Boiron nous a fait les gros yeux quand nous sommes remontées. Elle a demandé à Raymonde, d’un air inquiet :

– Elle n’a pas… ?

– Oh, non, juste regardé.

La grosse cuisinière nous a encore examinées d’un air sévère, puis elle a saisi un torchon et elle a essuyé quelque chose sur le front de Raymonde. Elle a visité mon visage de près, a effleuré mon menton du bout de son doigt qu’elle a léché. Puis, en claquant sa langue :

– Hum, j’ai l’impression qu’elle a regardé de près ! Mais on n’a pas de temps à perdre, ce soir c’est un grand dîner avec le Cacique ! Il va y avoir du travail !

Raymonde a levé les yeux au ciel.

– Oh non, pas lui !

Devant mon air interrogateur la cuisinière m’a expliqué :

– Un monsieur très important qui préfère rester incognito ! Le patron compte beaucoup sur lui pour sa légion d’honneur, aussi il faut que tout soit parfait ! Alors nous allons le recevoir dignement. Toi, Raymonde, il faut que je te prépare avant qu’on se mette aux fourneaux !

Et comme Raymonde soupirait bruyamment :

– Oui, tu sais bien, le poil noir…

– Bon, bon… Mais Virginie peut rester ?

– Si ça l’amuse… Allez, en place.

Raymonde a relevé sa jupe, s’est débarrassée de sa culotte puis elle est montée sur la table et s’est allongée sur le dos, troussée jusqu’au ventre. J’ai enfin compris ce qui se passait quand j’ai vu Mme Boiron sortir d’un tiroir un blaireau, un bol de savon et un rasoir comme celui de mon grand-père, puis poser sur la table une bassine d’eau chaude. Elle s’est ensuite mise en devoir de savonner longuement l’entrejambe de Raymonde. Il me semble bien que le savonnage durait et que Raymonde n’en était pas fâchée. Je voyais ses hanches bouger doucement. J’aurais bien voulu essayer moi même le frottement du blaireau et de la mousse tiède !

– Allez, les jambes en l’air… Écarte tes fesses…

Raymonde a saisi ses genoux, a pris la pose, et Mme Boiron a continué à badigeonner avec ardeur. Il a bien fallu qu’à la fin elle joue du rasoir. Elle s’y prenait avec beaucoup d’adresse et bientôt le minou de Raymonde et son entrefesses se sont trouvés aussi lisses que ceux de Solange. Il me semblait que ses petites lèvres roses brillaient beaucoup et j’ai eu soudain une grosse envie d’y goûter. Mais Madame Boiron en avait envie aussi parce qu’elle s’est penchée et a commencé à les lécher goulûment en faisant plein de bruits mouillés. Elle s’y prenait très bien comme je pouvais le voir à l’expression du visage de Raymonde ! 

Je me suis penché sur elle pour lui donner un baiser qu’elle m’a tout de suite rendu en me fourrant sa langue agile dans la bouche. C’était très doux de respirer son souffle qui accélérait et j’ai glissé ma main dans ma culotte qui n’avait pas eu depuis le matin une minute pour sécher. Du coin de l’œil je voyais comment la cuisinière jouait de sa langue qu’elle avait fort longue et agile et qu’elle arrivait à faire pointue et rigide pour visiter le petit œillet brun. Puis Raymonde m’a murmuré entre deux gémissements :

– Il faut que tu t’occupes de Mme Boiron, la pauvre !

– Mais comment ? 

– Regarde dans le panier, là !

Dans le panier il y avait toutes sortes de légumes dont un concombre qui m’a semblé bien gros pour faire ce à quoi je pensais, mais depuis que j’avais vu l’olisbos de Madame, je n’étais plus sûre de rien. Je l’ai montré à Raymonde qui avait les joues rouges et les yeux perdus, mais qui m’a fait non de la tête. J’ai regardé encore. Il y avait bien un autre concombre mais il était vraiment énorme. Cette fois Raymonde m’a fait oui de la tête et elle a commencé à gémir plus fort.

Mais comment faire avec Raymonde qui jouissait et Mme Boiron tout absorbée à sa tâche ? J’ai retroussé les jupes et les jupons de la cuisinière, elle s’est cambrée en arrière tant qu’elle a pu pour m’aider. Ses cuisses et ses fesses étaient vraiment grosses mais pas laides du tout, lisses et luisantes de santé. J’ai aussitôt pensé que quelques coups de martinet lui seraient bien allés. De culotte, elle n’en portait point, seulement des bas de coton noir attachés au-dessus des genoux. Elle a écarté les jambes pour me donner le passage. Elle avait dû user du rasoir sur elle-même, je ne sais pas avec quelle acrobatie. Sa grosse motte était vierge de poil, ronde et fendue comme celle d’un gros bébé, et toute barbouillée de miel. J’ai pensé aussitôt à Jenny, la jument des Arnaud, et au spectacle que c’était pour Léa et pour moi quand on l’amenait à l’étalon de M. Kléber. Quand  j’ai pointé le concombre en le faisant tourner un peu elle a reculé son gros cul pour m’encourager, aussi j’ai saisi le légume à deux mains et j’ai poussé de toutes mes forces.

Je crois bien que vingt centimètres de la chose sont entrés d’un coup. Mme Boiron a poussé un cri à réveiller l’immeuble. J’ai eu très peur de l’avoir tuée. Mais quand j’ai compris que son cri était un énorme OUI, j’ai empoigné plus fermement l’engin et j’ai commencé à le faire aller et venir à toute vitesse pendant que la cuisinière continuait à ameuter le quartier.

Sa bouche avait quitté la moniche de Raymonde mais elle y avait fourré trois doigts qui la ramonaient à toute vitesse. J’avais les mains toutes glissantes et bien du mal à tenir le rythme, mais le piston qui entrait et sortait du con de la cuisinière et le bruit mouillé qui accompagnait mes va-et-vient avaient allumé un feu entre mes cuisses et je me demandais quand viendrait mon tour d’être ainsi ramonée. Soudain elle a cessé de crier et s’est mise à grogner comme une ourse en serrant ses cuisses. J’ai vu ses grosses fesses se contracter puis elle est retombée, le visage sur le ventre lisse de Raymonde, épuisée. 

J’ai retiré doucement le légume tout luisant, ne sachant qu’en faire, mais Mme Boiron s’était déjà relevée avec son visage de tous les jours. Elle a rajusté sa jupe et m’a pris le légume des mains pour le remettre dans le panier.

– Je le servirai ce soir, il a bien mérité la place d’honneur. Tu m’as donné une bonne secousse, mon petit, merci. Et maintenant, au travail. Toi, Virginie, Madame t’attend.

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Écriture contrainte du 21 janvier

Les mots du 21 janvier : Nougat, caduc, fumerolle, poinçonneur, rédhibitoire, phénoménologie, manivelle, méat, strapontin.

Assis sur un strapontin, dans le tramway brinquebalant, je ruminais mes pensées, coincé entre un vieillard caduc et une matrone à l’imposante poitrine qui grignotait des nougats en méditant sur son sudoku. De temps en temps, je jetais un regard distrait sur le bouquin que lisait le vieux. Un truc de philo, Phénoménologie de l’esprit, de Hegel. Le poinçonneur passa, je lui tendis mon ticket machinalement. Je m’ennuyais ferme tandis que le véhicule hors d’âge traversait les champs de fumerolles au pied du volcan.

Je m’essayai à fantasmer sur les seins énormes de ma voisine. Moi qui aimais plutôt les silhouettes androgynes et pour qui la moindre poignée d’amour était rédhibitoire, quel effet pourraient me faire ces doudounes démesurées ? Une légère érection me donna la réponse. Oui, ce serait bon de se vautrer dans ces chairs débordantes, de mordre à pleines dents ces larges tétons ! Mon petit film privé allait me faire passer le temps. J’étalai l’air de rien ma veste sur mes genoux, glissai ma main dans ma poche et saisis à travers mon caleçon ma verge qui prenait ses aises. Réussirais-je à me faire jouir au milieu de la foule sans que mes voisins ne me repèrent ? Déjà une goutte perlait à mon méat quand, ô surprise, je sentis la main de la dame rejoindre la mienne. Sans quitter son air impassible, elle défit d’une main experte les boutons de ma braguette, s’empara de ma manivelle et lui appliqua un massage ferme et vigoureux. Le résultat de se fit pas attendre. Sans pouvoir retenir un râle, je déchargeai dans ses doigts juste avant qu’elle se lève fort digne et descende à l’arrêt sans m’accorder un regard.

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https://popinsetcris.wordpress.com/2018/01/21/jour-21-une-contrainte-caduque-par-un-homme-desuet/

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Le bibliothécaire – 3

Ce texte écrit à deux mains a déjà été publié. L’auteure de l’autre voix a décidé de suivre d’autres chemins et je n’ai pas pu avoir la permission de publier sa partie du texte, le point de vue d’Annika. J’en suis désolé. Ceci comme un signe à A. et son passage inoubliable dans mon écriture et dans ma vie.

 

Vendredi, elle est revenue. Seigneur, dans quelle tenue ! Jupe écossaise plissée et pull marine, col claudine blanc. Ses cheveux emprisonnés dans un chignon de ballerine. Perfection de la pensionnaire sage si la jupe n’était pas outrageusement courte et ne laissait voir la lisière de ses bas blancs. Elle pose sa pile de livres, le salue de son salut cérémonieux. Lui qui s’est masturbé à blanc depuis la veille pour être froid comme le marbre sent l’arrivée violente de son sang dans le bas de son ventre. La colère aussitôt après. Quel besoin de l’aguicher avec ces artifices puérils ? N’a-t-elle pas compris qu’ils sont superflus ? Et le regard des hommes dans la salle de lecture qui font mine de se plonger dans leur Barthes ou leur Spinoza tout en laissant traîner leurs pensées gluantes sur elle. Il veut la punir, il en a le moyen. Il passe près de sa table sans la regarder et laisse tomber près du macbook la clé usb qui ne le quitte plus.

Un instant déconcertée, elle s’en saisit et l’insère dans la fente appropriée. Il n’y a qu’un fichier, il porte son nom. Quand les images apparaissent, une légère rougeur colore ses pommettes. Puis c’est un fou rire qu’elle cache derrière sa main. Très vite, elle redevient sérieuse. Sans doute a-t-elle compris ce que l’existence de cette clé implique. Elle ferme l’ordinateur, rassemble ses affaires, puis se lève. Elle disparaît une minute derrière un rayonnage avant de venir poser l’ouvrage qu’elle a consulté. Elle garde les yeux baissés, et c’est à peine dans un murmure qu’elle prononce son “Bonne fin de journée”. Au moment de ranger le livre, il sent une légère épaisseur, comme un objet oublié à l’intérieur. C’est une minuscule, une innocente culotte de coton blanc.

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Écriture contrainte du 7 janvier

Mes mots contraints du jour : Couler, sable, frisson, songe, valser, nacré, voluptueux, douceur, claque

 

Fanette mon amie permets donc que je claque

Avec un peu d’ardeur ton cul voluptueux

Il rougit ce coquin, prévoyant une attaque

Plus profonde et aussi plus conforme à tes vœux

Je le ferai valser, l’assaillant sans douceur

M’abandonnant bientôt à la fureur sacrée

Et jusqu’au grand frisson besognant de bon cœur

Lui donnerai l’onction de la liqueur nacrée

Mais un rayon de jour me tire de mon songe

Et je m’éveille hagard, solitaire et bandant

Comme un château de sable a fondu le mensonge

Du rêve et dans mes doigts coule le vif argent.

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Bain de minuit – 1

Cet automne fut assez brûlant pour qu’on en parle encore aujourd’hui. Nous séjournions pour deux semaines dans la propriété de ma tante Léonie, une vaste maison de maître au milieu des vignes. Maman m’avait extraite de ma pension en assurant la mère supérieure qu’elle continuerait mes leçons. Elle s’y tenait, durant les longues après-midi, après la sieste. Le reste du temps, j’étouffais d’ennui entre les deux sœurs qui s’entendaient à peine.

Les hommes chassaient. Ils rentraient le soir fatigués et à moitié ivres d’avoir étanché leur soif dans les fermes des alentours où chacun était plus ou moins redevable à mon oncle d’une place pour le fils, d’un bail de fermage. Ils étalaient sur la grande table de l’office leur butin de petits oiseaux aux plumes gluantes de sang et faisaient d’infinies recommandations à la cuisinière sur la manière de les accommoder. Puis c’était le repas, interminable et tout occupé des récits de chasse où père et oncle faisaient assaut de vantardise. Enfin il fallait réciter une dernière déclinaison, ânonner une liste de préfectures et j’avais enfin la permission de me retirer dans ma chambre.

Sitôt entrée, j’ôtais mes habits comme s’ils me brûlaient, enfilais une chemise de nuit, me jetais sur mon lit et ouvrais mon livre. À seize ans, j’étais loin d’être précoce. J’avais découvert depuis peu la mystérieuse activité dont mes camarades parlaient à demi-mot et discutaient de savoir s’il fallait la dire en confession au père Gaffiot qui était un vieux cochon. Le livre était à peine licencieux et je devais compléter avec mes maigres connaissances les passages pleins de sous-entendus. Mais il était interdit, et les quelques gravures qui l’illustraient suffisaient à me plonger dans l’état convenable. Je jouissais vite et fort et m’endormais immédiatement, pour me réveiller parfois au milieu de la nuit et recommencer dans le noir, me rejouant les scènes que je savais par cœur.

Un soir pourtant, le sommeil ne vint pas. La chaleur était montée d’un cran et aucune brise ne venait l’adoucir. L’exercice auquel je venais de me livrer m’avait mise en sueur, ma chemise trempée me collait à la peau. Je songeai au bassin au fond du parc et me décidai à une expédition.

Je trouvai au fond de ma valise mon maillot de bain, le modèle sage imposé par le pensionnat pour nos rares sorties à la piscine municipale. Ma chambre était au rez-de-chaussée et ma fenêtre donnait sur l’arrière de la maison. Je l’enjambai et sortis.

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 6

Après cela j’ai fait le ménage de la salle de bains en pleurant. Je m’étais fait une bonne amie et maintenant elle allait être fâchée à mort avec moi après les coups de martinet que je lui avais donnés. Si au moins je n’avais pas tapé aussi fort ! Mais le pire, c’était le bonheur que j’avais ressenti à le faire. Il me semblait qu’à chaque fois que les lanières venaient frapper ses fesses, il montait en moi comme une vague de plaisir, de plus en plus grande et quand j’ai vu sa peau tendre ravagée par les lanières, cette vague m’a submergée.

J’ai enlevé ma culotte qui était toute mouillée et ça me faisait drôle de faire le ménage comme ça, toute nue sauf mes bas et mon porte-jarretelles. En plus le grand miroir me reflétait et c’était la première fois que je me voyais nue tout entière. Je me suis regardée un moment en me demandant si c’était vrai ce que Solange disait, si j’étais vraiment jolie. Je me suis dit que mon visage n’était pas si mal, au moins j’ai de grands yeux et ma bouche est bien dessinée. Et le chignon me vieillit un peu. Pour le reste je suis trop maigre et mes seins sont petits avec des pointes très pâles. Je n’ai pas beaucoup de poils sur ma – oh, je ne veux pas dire un vilain mot que je connais – ils sont très clairs et fins et on voit la fente à travers qui remonte assez haut. Je ne sais pas si c’est joli.

J’avais besoin de me laver et la baignoire était encore pleine. J’ai enlevé mes bas et je suis entrée dans l’eau tiède et mousseuse. Nous n’avons pas cela à la ferme et je dois dire que c’était délicieux. Puis j’ai senti la « chose » de madame encore collée au fond. Je l’ai prise dans ma main. Je n’arrivais pas à croire que Madame pouvait faire entrer ça dans son intimité. J’ai même fait une chose bizarre. J’ai fait entrer pour voir le bout de mon index dans mon petit trou – non, je ne suis pas si ignorante, je sais que ça s’appelle vagin. C’était mouillé et glissant, mais bien trop petit pour le gros olisbos. Mais avec mon doigt dans le vagin, j’ai commencé à sentir revenir la vague. J’ai échangé mon index contre mon majeur qui pouvait aller plus loin, là j’ai senti comme une barrière. Alors j’ai fait aller et venir mon doigt de plus en plus vite, je sentais que je pouvais comme ça faire revenir le plaisir. Mais j’ai entendu un bruit et j’ai vite arrêté. Je me suis séchée et j’ai remis ma robe pour finir le ménage mais comme elle est très courte c’était encore plus bizarre de passer l’éponge à quatre pattes par terre. Dans cette maison, je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours l’impression d’être regardée.

Enfin j’ai fini de tout ranger et comme je ne pouvais pas rester ainsi les fesses nues je suis remontée dans ma chambre pour remettre une culotte, très inquiète de devoir affronter Solange. Je suis passée sur la pointe des pieds devant sa chambre, ma culotte encore humide à la main. Mais le plancher craque terriblement et bien sûr sa porte s’est ouverte. Solange est apparue. Elle portait une robe de chambre de soie rouge que je ne connaissais pas, ouverte et sans rien dessous. Elle m’a attrapée par le bras et tirée à l’intérieur. J’ai eu très peur, je pensais qu’elle allait se venger et me battre à son tour. Elle est bien plus forte que moi et en plus je ne me serais pas défendue, je le méritais bien. Bien sûr je pleurais à chaudes larmes. Elle m’a poussée sur son lit, elle est montée sur moi et m’a saisie par les poignets. Je ne pouvais plus du tout bouger. Je fermais déjà les yeux en attendant les gifles qu’elle allait me donner. Elle me disait des choses terribles mais c’est drôle, elle n’avait pas l’air d’être vraiment en colère. Dans la bataille, ma robe était remontée jusqu’à ma taille et je sentais ses cuisses nues sur mes hanches et sa chose à elle tout près de la mienne.

— Alors, garce, tu t’es bien amusée à me fouetter le cul ? J’ai les miches en feu ! La patronne m’a mis de la crème mais ça brûle encore ! Je crois que tu as eu ton compte de plaisir ! C’était bon, hein, salope, de dégeler les fesses de ta copine ! Qui aurait cru ça de toi, avec ton air de Sainte-Nitouche ? Je crois que tu es de la graine de putain ! Une petite salope qui ne le sait pas encore !

Et à mesure qu’elle me parlait, son visage se rapprochait du mien. Et soudain elle a posé sa bouche sur la mienne. J’ai compris qu’en fait elle n’était pas fâchée puisqu’elle m’embrassait. On ne m’avait jamais embrassé comme ça et j’ai trouvé ça drôle. Et quand elle a sorti sa langue j’ai entrouvert ma bouche pour la laisser entrer et ma langue a joué avec la sienne et c’était très doux. De temps en temps, elle s’arrêtait pour me dire encore des gros mots, mais doucement comme si c’étaient des mots doux.

— Tu vois dans quel état tu me mets, petite pute ! Ah ! J’ai la chatte en feu ! Il faut que tu me donnes ta bouche !

Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait puisque ma bouche elle l’avait déjà, mais j’ai fait signe que oui. J’ai compris quand elle s’est déplacée sur le lit pour mettre sa fente au-dessus de mon visage. Oh, comme c’était étrange ! Je n’avais jamais vu l’intimité d’une autre fille d’aussi près ! Elle est si jolie, toute lisse et bombée ! Elle l’a ouverte avec ses doigts et j’ai pu voir l’intérieur, tout rose, mouillé et luisant.

— Allez ! Suce-moi, putain !

Il me semble que j’aurais dû trouver ça dégoûtant mais pas du tout. J’ai allongé ma langue et j’ai goûté. C’était un peu salé et délicieux. Alors avec le bout de ma langue j’ai parcouru toute sa petite grotte. J’ai bien vu quels étaient les endroits où elle aimait bien parce qu’elle gémissait plus fort. Au bout d’un moment elle a commencé à pousser des cris. Elle a attrapé mes cheveux et elle a commencé à frotter son entrejambes sur mon visage. Mon menton, ma bouche, mon nez étaient tout mouillés. Puis elle s’est immobilisée, sa bouche d’en-bas collée contre ma bouche à moi et j’ai senti qu’elle tremblait. Moi j’ai envoyé ma langue le plus loin possible dans son trou d’en bas. En même temps elle coulait plus fort, mais ce n’était pas du pipi. J’en avais plein la bouche et j’avalais comme je pouvais. Elle s’est retirée juste à temps parce que je manquais d’air. Elle s’est penchée, elle était très rouge et elle m’a de nouveau embrassée avec la langue. Elle m’a dit :

— Petite salope, ça faisait longtemps que je n’avais pas joui aussi fort. Je crois qu’on va bien s’amuser avec toi. Je te rendrais bien la pareille mais Madame s’est réservé ta première fois.

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Journal d’une jeune bonne – chapitre 5

La salle de bains de Madame ressemble à un temple. La baignoire est en marbre noir, posée sur une estrade, en marbre elle aussi mais rose, comme le sol. Les murs sont en bois sombre, ornés de sculptures. Un grand miroir occupe tout un mur. Solange a rempli la baignoire et versé des sels de bain, puis elle est allée prévenir Madame que tout était prêt. Madame est entrée, vêtue d’un peignoir de soie et d’une chemise de nuit toute en dentelles.

— Ôtez vos robes, je ne veux pas que vous les mouilliez, a-t-elle ordonné.

Nous avons obéi, et Solange a aussi ôté son soutien-gorge, peut-être par solidarité avec moi qui n’en porte pas. Je pouvais comparer dans le miroir mes petits seins à peine esquissés avec leurs pointes rose pâle avec ceux de Solange, mais quand nous avons déshabillé Madame, il m’a semblé qu’auprès d’elle, nous étions deux fillettes. Madame a la majesté d’une statue. Ses seins sont très gros mais ils se tiennent hauts et fiers comme une figure de proue. Nue, elle est plus rousse que blonde. Les pointes de ses seins sont pâles comme les miennes mais longues et dressées malgré la chaleur de la pièce. Sa peau est d’une blancheur de lait, à peine marquée de quelques taches de rousseur aux épaules et à la poitrine. Elle est restée un moment à ranger çà et là des pots de crèmes ou des flacons, peut-être pour nous laisser admirer son corps sous toutes les coutures, ses fesses rebondies que sa taille fine met en valeur, la toison de son ventre, à peine un toupet de poils d’un roux pâle, et qui ne cache rien.

Puis elle est entrée dans le bain brûlant en poussant un soupir d’aise. Elle s’est relevée ruisselante face au miroir et nous a ordonnées de la savonner. Nous sommes montées sur l’estrade de chaque côté de la baignoire. J’ai cherché des yeux un gant ou une éponge, il n’y en avait pas. Solange a pris une savonnette et a commencé à savonner Madame avec ses mains nues. Elle m’a fait signe en silence de faire de même. J’ai tâché d’imiter ses gestes. D’abord les épaules et les bras, les aisselles bien épilées, le dos, puis les seins. J’ai eu du plaisir à sentir glisser mes mains savonneuses sur ces globes élastiques que ma main est bien loin de contenir. J’ai senti dans ma paume leur pointe se durcir encore et s’allonger. Puis Madame a dit « Assez ! » et nous avons continué notre savonnage. Les cuisses et les fesses, et c’est la main de Solange qui est entrée dans le sillon profond, car je n’osais pas. Elle y est restée longtemps, allant et venant lentement et il m’a semblé que Madame accompagnait ses gestes par des mouvements du bassin. Virginie m’a commandé des yeux de m’occuper de l’autre côté. J’ai savonné le ventre plat, la toison, mais Madame m’a arrêtée d’une tape sèche sur la main. « Pas de savon ici. Prenez la crème dans le pot vert. » J’ai pris le pot de porcelaine qu’elle me montrait. J’y ai plongé ma main. La crème était riche et onctueuse. J’ai hésité un instant mais le regard de Madame m’a effrayée. J’ai glissé ma main entre ses cuisses et j’ai commencé à imiter les gestes que Solange faisait par derrière. Madame n’est pas faite comme moi. Tout chez elle est plus grand. Bien sûr, je sais comment sont faites les femmes. J’ai visité ma propre intimité pour me laver, bien que je passe vite à cause du savon qui pique. Chez moi le bouton au-dessus du trou qui fait pipi est tout petit, celui de Madame est gros et dur, il dépasse largement entre ses lèvres du bas, et c’est la même chose pour les replis qui entourent l’autre trou, celui par où viennent les bébés, d’après Léa – ce que je ne peux pas croire, le mien ne laissant passer qu’un de mes doigts. Et j’ai senti sous mes doigts l’entrée de l’intimité de Madame, et il m’a bien semblé que le lieu était déjà enduit de crème avant que j’arrive, et cette grotte humide semblait attirer mes doigts ; Madame a saisi mon poignet et elle a guidé ma main pour que mes doigts parcourent lentement, puis de plus en plus vite, toute la longueur de sa vallée. Elle soufflait comme Solange dans son lit, ce doit être une habitude de cette maison. Puis elle a ordonné à Solange :

— Donnez-moi l’olisbos !

— Lequel, Madame ?

— Le blanc.

— Oh ! Madame va se faire mal !

— Non, petite sotte, la main de cette petite est si douce ! Elle m’a bien préparée.

Solange a ouvert un tiroir, en a sorti un objet étrange qui semblait être en porcelaine, de la taille du bras d’un petit enfant, avec un bout arrondi et l’autre muni d’une ventouse en caoutchouc. Solange a plongé la chose dans la baignoire, je pense qu’elle l’a fixée au fond par la ventouse. Je me suis demandée si Madame allait introduire cette chose en elle, je me suis dit que c’était impossible. Pourtant elle s’est agenouillée, a semblé chercher un instant, puis elle est descendue lentement en poussant un râle profond. Solange s’est agenouillée près de la baignoire, elle a rincé rapidement les seins de Madame, puis elle a pris dans sa bouche le bout qui était de son côté, m’intimant des yeux l’ordre de prendre l’autre. Je l’ai fait, ce qui m’a semblé bien étrange. Le téton était dur dans ma bouche, je l’ai tété et sucé aussi fort que je pouvais pour faire comme Solange. Madame nous a saisies toutes les deux par les cheveux. Elle s’agitait de plus en plus vite et criait tout à fait maintenant, d’une voix de gorge qui semblait sortir d’un animal, mais je ne crois pas que c’était de la douleur. Soudain elle a repoussé Solange avec colère.

— Ma fille vous n’êtes pas à votre tâche. Virginie, punissez-là !

Je suis restée interdite, me demandant quoi faire, mais Solange, la tête baissée, est allée fouiller dans un autre tiroir et en a sorti un martinet. Oui, c’était bien un martinet comme on en trouvait chez nous, prétendument pour fouetter les chiens, mais dont ma grand-mère usait sur nos mollets à la moindre peccadille. Solange me l’a mis dans la main, puis elle a fait descendre sa culotte à mi-cuisses et s’est mise en position au bord de la baignoire, les fesses tendues en arrière face au miroir. Je suis restée sans bouger, le martinet dans ma main encore enduite de crème. Je n’avais pas du tout envie de fesser Solange que j’aimais déjà si fort. Mais Madame a crié :

— Allez-y ! Sinon, vous devrez prendre sa place.

Je me suis mise à pleurer, mais Solange s’est tournée vers moi et m’a fait un sourire pour m’encourager. J’ai alors donné un petit coup, à peine une caresse. Cette fois c’est Solange qui a semblé se fâcher.

— Un peu de courage, allons !

La deuxième fois j’ai cru avoir frappé trop fort, car Solange s’est cambrée sous le coup, ses fesses se sont écartées, révélant son trou de derrière et sa fente imberbe. La peau a rougi. Madame a recommencé à se trémousser sur l’olisbos et à râler en disant d’une voix entrecoupée : « Plus fort sur cette garce ! Allons, fais crier cette putain ! » Je me suis mis à fouetter ma pauvre Solange sans trop savoir ce que je faisais, de plus en plus vite, sur les fesses et sur les cuisses, cherchant à atteindre les parties les plus sensibles. Solange criait et pleurait, ses fesses étaient zébrées de traces rouges et boursoufflées, mais il me semblait que mon bras ne m’appartenait plus. Il y avait une vague énorme de plaisir qui montait dans mon ventre. Puis Madame a poussé un dernier cri, plus fort et plus long, et c’est elle qui a arrêté mon bras.

J’ai repris mes esprits. Madame s’est relevée, elle riait. Elle a dit à Solange qui essuyait ses larmes :

— Vous voilà bien arrangée. Venez dans ma chambre, je vais vous soigner. Et vous, Virginie, rangez cette pièce et allez vous changer.

J’ai alors vu la flaque à mes pieds. J’avais fait pipi dans ma culotte.