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Journal d’une jeune bonne – Chapitre 10

Mon cher journal, que de choses à te raconter. Je vais essayer de le faire dans l’ordre.

D’abord te dire que Raymonde est devenue une très bonne amie. Je la trouvais timide et effacée, et c’est vrai qu’elle l’est, mais elle est aussi très vicieuse et elle m’apprend beaucoup de choses. Hélas à cause de son travail, elle n’a pas beaucoup de temps pour parler avec moi alors voici ce que nous avons imaginé.

Elle habite avec sa famille dans un autre quartier et doit prendre le tram pour rentrer chez elle après son travail. Elle a dit à sa mère qu’elle devait dormir ici à cause d’un grand ménage à faire. Cela arrive parfois et sa mère n’a rien dit parce quand c’est le cas elle reçoit de gros pourboires. Elle m’a dit « Tu imagines le genre de ménages » et je crois que même si je suis sotte j’ai un peu compris. Et à la fin de sa journée, au lieu de descendre, elle est allée se cacher dans ma chambre dont je lui avais donné la clé. Il ne s’est rien passé au dîner à part que Madame m’a un peu caressée et m’a fait servir sans culotte, mais c’était juste pour embêter Monsieur. Ensuite elle est allée prendre son bain avec Solange. J’avais hâte de rejoindre Raymonde.

Je l’ai trouvée sur mon lit endormie avec sa main dans sa culotte. Elle s’est réveillée tout heureuse de me voir. On s’est un peu embrassées mais je voulais surtout qu’elle m’explique toutes les choses que j’ignore et qui me font sans doute paraître bien ignorante. On s’est assises côte à côte. Elle m’a dit d’abord que ce qu’elle avait fait avec Monsieur s’appelle baiser, mais ça je le savais déjà. Et quand je lui ai demandé si elle avait déjà baisé avant, elle m’a dit

— Oh, Mademoiselle, ça fait longtemps ! Pensez, j’ai trois grands frères !

Elle m’a dit aussi qu’il y a en gros trois façons de baiser, par la chatte, par la bouche et par le cul. Pardon, c’est comme ça qu’elle dit.

J’étais très étonnée d’entendre ça. Elle m’a dit que les deux dernières étaient les meilleures pour ne pas avoir d’enfant.

— Voyez-vous, Mademoiselle, les hommes adorent qu’on leur suce le bout. Cela leur cause beaucoup de plaisir, et souvent, ils vous viennent dans la bouche.

Et comme je la regardais avec des yeux ronds :

— Ben oui, quand ils jouissent, leur bite crachent un jus blanc, comme de la béchamel, et c’est ça qui fait les enfants. Ça s’appelle du foutre. Ils aiment bien vous le faire gicler dans la bouche et vous le faire avaler. Ça n’est ni bon ni mauvais, et comme ça on ne devient pas enceinte.

Je me suis dit qu’il fallait que j’écrive tout ça pour ne pas oublier, mais ce n’était pas fini.

— Et puis aussi ils aiment vous prendre par le cul.

— Mais comment ? C’est bien trop petit !

Je pensais à l’énorme chose de Monsieur.

— Oh, c’est petit, mais on s’habitue, et ça passe. C’est même bon. On appelle ça enculer. Mais il ne faut pas dire ça, Mademoiselle, ce sont de très vilains mots !

— Comme salope et putain ?

— Oui, Mademoiselle.

Moi je pensais que j’aimais bien les gros mots et ça me donnait chaud entre les jambes. J’ai dit :

— Oh, j’ai envie de… tu sais, de me frotter.

— Vous voulez dire de vous branler, c’est comme ça qu’on dit. Oh, moi aussi. Alors, on se branle ?

On a vite enlevé nos culottes et on s’est assise face à face, les jambes écartées, les miennes sur les siennes et on s’est branlées. Elle a continué à m’expliquer tout ça mais ça prenait du temps avec tous les Ah ! qu’elle faisait, et les Putain que c’est bon !. Et quand elle disait une chose très sale qu’elle avait faite je me jetais sur sa bouche pour l’embrasser, c’était comme si je suçais ses gros mots et j’aimais ça. Ensuite on ne disait plus que des Ah ! parce que j’avais mis trois doigts dans sa chatte et elle deux dans la mienne, et qu’on avait nos bouches collées ensemble et ça nous est venu à toutes les deux. Alors Solange est entrée et nous a dit que maintenant qu’on avait bien joui elle aimerait dormir. Alors on s’est déshabillées et on s’est endormies tout emmêlées et toutes collantes et c’était la première fois que je dormais toute nue. Et j’ai pensé en fermant les yeux que quand on la regarde bien Raymonde est assez jolie et surtout elle a la peau la plus douce que j’aie jamais touchée.

Le matin, elle était déjà debout quand j’ai ouvert les yeux. Elle avait remis sa culotte qui était un peu petite et son buisson de poils noirs faisait comme une bosse.

— Oh, comme j’ai hâte ! Aujourd’hui il y a mon bon ami qui vient !

— Ton bon ami ?

— Le livreur de Granier, le marchand de vin. Il est beau ! Je l’aide à ranger les bouteilles et il me baise. Mme Boiron ne dit rien parce qu’elle a le béguin pour lui aussi.

— Oh, tu en as de la chance !

J’étais un peu jalouse et elle s’en est aperçue.

— Oh, si vous voulez, vous pouvez venir, comme ça je vous apprendrai les choses en vous montrant. Il vient à huit heures, Madame n’est pas levée et Monsieur est déjà parti à son ministère.

Par Nicolas V.

Érotomane impénitent. Nostalgique d'un temps où l'érotisme se cachait derrière des murs et des rideaux épais.

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