Catégories
Textes contraints

Plus qu’une porte

Tu sais qu’il n’est plus en ton pouvoir de reculer. Le collier de cuir n’est pas un ornement, mais le sceau d’un contrat définitif. Je sens la peur en toi, bien que ton visage soit invisible sous la cagoule de velours. Tu avances en aveugle mais tête haute, avec la fierté d’une icône, vêtue de tes seules bottes de cuir couleur graphite. Peur et douleur sont les moteurs de ton désir, les conséquences de tes choix, ta liberté ultime. Plus qu’une porte à franchir. Déjà nous parviennent les accords assourdissants d’un groupe de Death Metal nordique. Les guitares saturées, les sagas qu’ils éructent seront la bande originale du spectacle. Et toi, tu en seras la reine.

Mots contraints : Reculer, définitif, conséquence, spectacle, cagoule, saga, graphite, métal, icône

Tous les Oulimots ici : https://oulimots.wordpress.com/2024/02/01/oulimots-2024s05-une-contrainte-sans-consequences/

Catégories
Contes érotiques

Journal d’une jeune bonne – chapitre 12

Nous n’avions pas vu le temps passer et Mme Boiron nous a fait les gros yeux quand nous sommes remontées. Elle a demandé à Raymonde, d’un air inquiet :

– Elle n’a pas… ?

– Oh, non, juste regardé.

La grosse cuisinière nous a encore examinées d’un air sévère, puis elle a saisi un torchon et elle a essuyé quelque chose sur le front de Raymonde. Elle a visité mon visage de près, a effleuré mon menton du bout de son doigt qu’elle a léché. Puis, en claquant sa langue :

– Hum, j’ai l’impression qu’elle a regardé de près ! Mais on n’a pas de temps à perdre, ce soir c’est un grand dîner avec le Cacique ! Il va y avoir du travail !

Raymonde a levé les yeux au ciel.

– Oh non, pas lui !

Devant mon air interrogateur la cuisinière m’a expliqué :

– Un monsieur très important qui préfère rester incognito ! Le patron compte beaucoup sur lui pour sa légion d’honneur, aussi il faut que tout soit parfait ! Alors nous allons le recevoir dignement. Toi, Raymonde, il faut que je te prépare avant qu’on se mette aux fourneaux !

Et comme Raymonde soupirait bruyamment :

– Oui, tu sais bien, le poil noir…

– Bon, bon… Mais Virginie peut rester ?

– Si ça l’amuse… Allez, en place.

Raymonde a relevé sa jupe, s’est débarrassée de sa culotte puis elle est montée sur la table et s’est allongée sur le dos, troussée jusqu’au ventre. J’ai enfin compris ce qui se passait quand j’ai vu Mme Boiron sortir d’un tiroir un blaireau, un bol de savon et un rasoir comme celui de mon grand-père, puis poser sur la table une bassine d’eau chaude. Elle s’est ensuite mise en devoir de savonner longuement l’entrejambe de Raymonde. Il me semble bien que le savonnage durait et que Raymonde n’en était pas fâchée. Je voyais ses hanches bouger doucement. J’aurais bien voulu essayer moi même le frottement du blaireau et de la mousse tiède !

– Allez, les jambes en l’air… Écarte tes fesses…

Raymonde a saisi ses genoux, a pris la pose, et Mme Boiron a continué à badigeonner avec ardeur. Il a bien fallu qu’à la fin elle joue du rasoir. Elle s’y prenait avec beaucoup d’adresse et bientôt le minou de Raymonde et son entrefesses se sont trouvés aussi lisses que ceux de Solange. Il me semblait que ses petites lèvres roses brillaient beaucoup et j’ai eu soudain une grosse envie d’y goûter. Mais Madame Boiron en avait envie aussi parce qu’elle s’est penchée et a commencé à les lécher goulûment en faisant plein de bruits mouillés. Elle s’y prenait très bien comme je pouvais le voir à l’expression du visage de Raymonde ! 

Je me suis penché sur elle pour lui donner un baiser qu’elle m’a tout de suite rendu en me fourrant sa langue agile dans la bouche. C’était très doux de respirer son souffle qui accélérait et j’ai glissé ma main dans ma culotte qui n’avait pas eu depuis le matin une minute pour sécher. Du coin de l’œil je voyais comment la cuisinière jouait de sa langue qu’elle avait fort longue et agile et qu’elle arrivait à faire pointue et rigide pour visiter le petit œillet brun. Puis Raymonde m’a murmuré entre deux gémissements :

– Il faut que tu t’occupes de Mme Boiron, la pauvre !

– Mais comment ? 

– Regarde dans le panier, là !

Dans le panier il y avait toutes sortes de légumes dont un concombre qui m’a semblé bien gros pour faire ce à quoi je pensais, mais depuis que j’avais vu l’olisbos de Madame, je n’étais plus sûre de rien. Je l’ai montré à Raymonde qui avait les joues rouges et les yeux perdus, mais qui m’a fait non de la tête. J’ai regardé encore. Il y avait bien un autre concombre mais il était vraiment énorme. Cette fois Raymonde m’a fait oui de la tête et elle a commencé à gémir plus fort.

Mais comment faire avec Raymonde qui jouissait et Mme Boiron tout absorbée à sa tâche ? J’ai retroussé les jupes et les jupons de la cuisinière, elle s’est cambrée en arrière tant qu’elle a pu pour m’aider. Ses cuisses et ses fesses étaient vraiment grosses mais pas laides du tout, lisses et luisantes de santé. J’ai aussitôt pensé que quelques coups de martinet lui seraient bien allés. De culotte, elle n’en portait point, seulement des bas de coton noir attachés au-dessus des genoux. Elle a écarté les jambes pour me donner le passage. Elle avait dû user du rasoir sur elle-même, je ne sais pas avec quelle acrobatie. Sa grosse motte était vierge de poil, ronde et fendue comme celle d’un gros bébé, et toute barbouillée de miel. J’ai pensé aussitôt à Jenny, la jument des Arnaud, et au spectacle que c’était pour Léa et pour moi quand on l’amenait à l’étalon de M. Kléber. Quand  j’ai pointé le concombre en le faisant tourner un peu elle a reculé son gros cul pour m’encourager, aussi j’ai saisi le légume à deux mains et j’ai poussé de toutes mes forces.

Je crois bien que vingt centimètres de la chose sont entrés d’un coup. Mme Boiron a poussé un cri à réveiller l’immeuble. J’ai eu très peur de l’avoir tuée. Mais quand j’ai compris que son cri était un énorme OUI, j’ai empoigné plus fermement l’engin et j’ai commencé à le faire aller et venir à toute vitesse pendant que la cuisinière continuait à ameuter le quartier.

Sa bouche avait quitté la moniche de Raymonde mais elle y avait fourré trois doigts qui la ramonaient à toute vitesse. J’avais les mains toutes glissantes et bien du mal à tenir le rythme, mais le piston qui entrait et sortait du con de la cuisinière et le bruit mouillé qui accompagnait mes va-et-vient avaient allumé un feu entre mes cuisses et je me demandais quand viendrait mon tour d’être ainsi ramonée. Soudain elle a cessé de crier et s’est mise à grogner comme une ourse en serrant ses cuisses. J’ai vu ses grosses fesses se contracter puis elle est retombée, le visage sur le ventre lisse de Raymonde, épuisée. 

J’ai retiré doucement le légume tout luisant, ne sachant qu’en faire, mais Mme Boiron s’était déjà relevée avec son visage de tous les jours. Elle a rajusté sa jupe et m’a pris le légume des mains pour le remettre dans le panier.

– Je le servirai ce soir, il a bien mérité la place d’honneur. Tu m’as donné une bonne secousse, mon petit, merci. Et maintenant, au travail. Toi, Virginie, Madame t’attend.

Catégories
Contes érotiques

Journal d’une jeune bonne – chapitre 11

J’avais un peu peur, surtout d’aller dans la cave, en réalité, à cause des araignées et tout, mais à huit heures dix je descendais l’escalier poussiéreux.

J’ai poussé la porte de la cave. C’était plus grand et mieux éclairé que je le croyais. Il y avait des bouteilles alignées partout et même des tonneaux. Monsieur est un grand amateur de vin. J’ai trouvé Raymonde dans les bras d’un grand garçon brun qui la dépassait d’une tête. Il était penché sur elle et l’embrassait en pétrissant son petit sein dur. J’ai dû faire un peu de bruit. Quand il m’a aperçu il a tout de suite lâché Raymonde. Il m’a regardé en devenant tout rouge et c’est vrai qu’il était plutôt joli. Plus âgé que Raymonde et que moi, mais pas beaucoup, peut-être dix-huit ans. Raymonde a éclaté de rire.

— N’aie pas peur, grand nigaud ! C’est Mademoiselle Virginie. Je lui ai parlé de toi. Mademoiselle je vous présente Lucien. Lucien tu vois que je ne t’ai pas menti. Elle est très belle, non ?

Lucien n’a pas répondu, mais il me dévorait des yeux en triturant sa casquette.

Raymonde a commencé à caresser le paquet entre les jambes du garçon en riant.

— Mais attention, ce n’est pas pour toi, un trop joli morceau ! Mais dis-donc, ça te fait de l’effet on dirait !

Elle a défait le pantalon de Lucien et il est tombé à ses chevilles. Le caleçon a suivi. La chose du garçon était bien droite et regardait plutôt le plafond. Elle était grande et longue, mais moins grosse que celle de Monsieur et d’une jolie couleur claire. Lui, il ne me quittait pas des yeux.

— Venez, Mademoiselle, n’ayez pas peur. C’est une belle queue, pas vrai ? On l’appelle aussi la bite, le zob, ou Popaul. Elle a plein de noms.

Je me suis approchée. Elle caressait l’engin en me nommant les différentes parties.

— Vous voyez, ça, ce sont les couilles, c’est là-dedans que se fait le jus. Celles de Lucien sont bien grosses. Hein que tu vas bien décharger pour ta môme ?

Raymond commençait à être très rouge.

— Suce-moi plutôt au lieu de causer, petite salope !

— Attends un peu, j’explique à Mademoiselle ! Vous voyez, quand je tire la peau, ça fait sortir ce gros bonbon, c’est le gland. Il est gros, hein ? Ah, je le sens passer quand il m’encule ! Regardez, Mademoiselle, c’est ici l’endroit le plus sensible.

Elle se met à genoux et titille du bout de sa langue le gros bonbon, elle en fait le tour, lèche la tige tout du long puis remonte ; Lucien a l’air d’apprécier. Il saisit Raymonde aux cheveux et force ses lèvres pour faire entrer sa bite dans la bouche de Raymonde.

— Ah, putain ! Allez, pompe-moi fort.

Et toujours c’est moi qu’il regarde. Il me semble que c’est bien dans ma bouche qu’il voudrait la mettre ! Maintenant Raymonde a pris le rythme. Guidée par la main de Lucien, elle avale la longue queue jusqu’au bout et la laisse ressortir, toute luisante de salive. Je sens que je suis toute mouillée. Je n’ose pas mais j’aimerais bien me branler, et surtout j’aimerais savoir ce que ça fait, de sucer un engin pareil. Lucien pousse des gémissements de plus en plus forts. Je crois qu’il va jouir et je ne verrai pas la crème dont Raymonde m’a parlé. Mais on dirait qu’il a lu dans ma pensée. Il tire en arrière la tête de Raymonde qui ne veut pas lâcher son bonbon. Sa queue est encore plus grosse, le gland est tout gonflé et rouge.

— Mademoiselle, vous voulez bien ? Avec votre main…

— Mais comment ?

— Tenez, prenez-la ici. Allez, n’ayez pas peur de serrer.

J’empoigne la chose. Oh, comme c’est doux et chaud, tout glissant de la salive de Raymonde. Il me montre comment il faut faire aller ma main et je dois le faire bien parce qu’il souffle de plus en plus fort.

— Ouvre la bouche, toi, salope !

Soudain il pousse un grand cri et un long jet blanc gicle et puis un autre et encore un autre, un peu dans la bouche et sur tout le visage de Raymonde, et même dans ses cheveux. Je me rends compte que ma main gauche a glissé sous ma robe, qu’elle serre ma minette et que c’est tout près de me venir. Alors Raymonde se lève et vient coller sa bouche sur la mienne et nos langues, nos salives et le foutre de Lucien se mélangent et je jouis.

Catégories
Contes érotiques

Le bibliothécaire – 5

Des fragments retrouvés de Pivoine, écrits avec Ondine, avant qu’elle décide de disparaître sous cette forme.

Il l’a regardée s’avancer vers le café. Trop tard pour fuir. Elle est venue droit à sa table, avec un sourire de tous les jours, comme s’il y avait déjà entre eux une coutume. Elle a dit quelque chose sur son café-crème, échangé quelques mots avec la serveuse. Sa voix avait l’acidité et la saveur d’un fruit, airelle ou fraise sauvage.

Maintenant l’air ne vibre plus. L’atmosphère est étale. Autour d’eux toute vie a cessé. Il la regarde porter la cuillère à sa bouche et il lui manque un battement de coeur chaque fois que le bout de sa langue vient cueillir la crème avec une délicatesse étudiée. Des yeux de mer baltique et le vocabulaire d’une putain. Il pose sa main près de la sienne sur la table, sans la toucher. Sa main à elle pourrait y disparaître, ses phalanges d’oiseau, sa pogne à écharner des boeufs. Elle a fini son café, elle va partir. Il se dit qu’il a tout manqué, que rien ne pourra rattraper son silence de brute. Elle possède un porte-monnaie en plastique rose avec des chatons et ça lui donne envie de pleurer. Il ouvre enfin la bouche, oppose des protestations ridicules, des mots tout faits. Il pense à son studio sous les toits qui est une bauge, il pense que la petite culotte blanche est restée sur son oreiller et qu’elle va deviner ce qu’il en fait, il pense aux deux cents mètres carrés de son oncle rue Miromesnil mais il faudrait négocier expliquer mentir et elle serait loin déjà.

Elle pose sur la table un carré de papier blanc et se lève. Il lui semble que son souffle a changé. Sur l’image, une jeune fille aux cheveux noirs, mais non, ce sont bien les siens, plus sombres d’être humides, derrière elle une mer d’huile grise ou un grand lac. Il doit faire froid sous le soleil nordique car la pointe pâle de ses seins est dressée – il croit la sentir effleurer sa paume – et il y a un peu de bleu sur ses lèvres nues. Sa toison fait à peine une ombre sur le pli tendre de son sexe. Dans la marge, un rendez-vous. Un rendez-vous auquel il n’imagine pas ne pas aller.

Catégories
Contes érotiques

Journal d’une jeune bonne – chapitre 10

Mon cher journal, que de choses à te raconter. Je vais essayer de le faire dans l’ordre.

D’abord te dire que Raymonde est devenue une très bonne amie. Je la trouvais timide et effacée, et c’est vrai qu’elle l’est, mais elle est aussi très vicieuse et elle m’apprend beaucoup de choses. Hélas à cause de son travail, elle n’a pas beaucoup de temps pour parler avec moi alors voici ce que nous avons imaginé.

Elle habite avec sa famille dans un autre quartier et doit prendre le tram pour rentrer chez elle après son travail. Elle a dit à sa mère qu’elle devait dormir ici à cause d’un grand ménage à faire. Cela arrive parfois et sa mère n’a rien dit parce quand c’est le cas elle reçoit de gros pourboires. Elle m’a dit « Tu imagines le genre de ménages » et je crois que même si je suis sotte j’ai un peu compris. Et à la fin de sa journée, au lieu de descendre, elle est allée se cacher dans ma chambre dont je lui avais donné la clé. Il ne s’est rien passé au dîner à part que Madame m’a un peu caressée et m’a fait servir sans culotte, mais c’était juste pour embêter Monsieur. Ensuite elle est allée prendre son bain avec Solange. J’avais hâte de rejoindre Raymonde.

Je l’ai trouvée sur mon lit endormie avec sa main dans sa culotte. Elle s’est réveillée tout heureuse de me voir. On s’est un peu embrassées mais je voulais surtout qu’elle m’explique toutes les choses que j’ignore et qui me font sans doute paraître bien idiote. On s’est assises côte à côte. Elle m’a dit d’abord que ce qu’elle avait fait avec Monsieur s’appelle baiser, mais ça je le savais déjà. Et quand je lui ai demandé si elle avait déjà baisé avant elle m’a dit :

— Oh, Mademoiselle, ça fait longtemps ! Pensez, j’ai trois grands frères !

Elle m’a dit aussi qu’il y a en gros trois façons de baiser, par la chatte, par la bouche et par le cul. Pardon, c’est comme ça qu’elle dit.

J’étais très étonnée d’entendre ça. Elle m’a dit que les deux dernières étaient les meilleures pour ne pas avoir d’enfant.

— Voyez-vous, Mademoiselle, les hommes adorent qu’on leur suce le bout. Cela leur cause beaucoup de plaisir, et souvent, ils vous viennent dans la bouche.

Et comme je la regardais avec des yeux ronds :

— Ben oui, quand ils jouissent, leur bite crachent un jus blanc, comme de la béchamel, et c’est ça qui fait les enfants. Ça s’appelle du foutre. Ils aiment bien vous le faire gicler dans la bouche et vous le faire avaler. Ça n’est ni bon ni mauvais, et comme ça on ne devient pas enceinte.

Je me suis dit qu’il fallait que j’écrive tout ça dans un cahier pour ne pas oublier, mais ce n’était pas fini.

— Et puis aussi ils aiment vous prendre par le cul.

— Mais comment ? C’est bien trop petit !

Je pensais à l’énorme chose de Monsieur.

— Oh, c’est petit, mais on s’habitue, et ça passe. C’est même bon. On appelle ça enculer. Mais il ne faut pas dire ça, Mademoiselle, ce sont de très vilains mots !

— Comme salope et putain ?

— Oui, Mademoiselle.

Moi je pensais que j’aimais bien les gros mots et ça me donnait chaud entre les jambes. J’ai dit :

— Oh, j’ai envie de… tu sais, de me frotter.

— Vous voulez dire de vous branler, c’est comme ça qu’on dit. Oh, moi aussi. Alors, on se branle ?

On a vite enlevé nos culottes et on s’est assise face à face, les jambes écartées, les miennes sur les siennes et on s’est branlées. Elle a continué à m’expliquer tout ça mais ça prenait du temps avec tous les « Ah ! » qu’elle faisait, et les « putain que c’est bon ! ». Ensuite on ne disait plus que des « Ah ! » parce que j’avais mis trois doigts dans sa chatte et elle un seul dans la mienne qui me faisait du bien ; ça nous est venu à toutes les deux. Alors Solange est entrée et nous a dit que maintenant qu’on avait bien joui elle aimerait dormir. Alors on s’est déshabillées et on s’est endormies tout emmêlées et c’était la première fois que je dormais toute nue. Et j’ai pensé en fermant les yeux que quand on la regarde bien Raymonde est assez jolie et surtout elle a la peau la plus douce que j’aie jamais touchée.

 

Le matin, elle était déjà debout quand j’ai ouvert les yeux.

— Oh, comme j’ai hâte ! Aujourd’hui il y a mon bon ami qui vient !

— Ton bon ami ?

— Le livreur de Granier, le marchand de vin. Il est beau ! Je l’aide à ranger les bouteilles et il me baise. Mme Boiron ne dit rien parce qu’elle a le béguin pour lui aussi.

— Oh, tu en as de la chance !

J’étais un peu jalouse et elle s’en est aperçue.

— Oh, si vous voulez, vous pouvez venir, comme ça je vous apprendrai les choses en vous montrant. Il vient à huit heures, Madame n’est pas levée et Monsieur est déjà parti à son ministère.

J’avais un peu peur, surtout d’aller dans la cave, en réalité, à cause des souris et des araignées, mais à huit heures dix je descendais l’escalier poussiéreux.

J’ai poussé la porte de la cave. C’était plus grand et mieux éclairé que je le croyais. Il y avait des bouteilles alignées partout et même des tonneaux. Monsieur est un grand amateur de vin. J’ai trouvé Raymonde dans les bras d’un grand garçon brun qui la dépassait d’une tête. Il était penché sur elle et l’embrassait en pétrissant son petit sein dur. J’ai dû faire un peu de bruit. Quand il m’a aperçu il a tout de suite lâché Raymonde. Il m’a regardé en devenant tout rouge et c’est vrai qu’il était plutôt joli. Plus âgé que Raymonde et que moi, mais pas beaucoup, peut-être dix-huit ans. Raymonde a éclaté de rire.

— N’aie pas peur, grand nigaud ! C’est Mademoiselle Virginie. Je lui ai parlé de toi. Mademoiselle je vous présente Lucien. Lucien tu vois que je ne t’ai pas menti. Elle est très belle, non ?

Lucien n’a pas répondu, mais il me dévorait des yeux en triturant sa casquette.

Raymonde a commencé à caresser le paquet entre les jambes du garçon en riant.

— Mais attention, ce n’est pas pour toi, un trop joli morceau ! Mais dis-donc, ça te fait de l’effet on dirait !

Lucien riait, un peu gêné. Raymonde lui a défait son le pantalon  qui est tombé à ses chevilles. Le caleçon a suivi. La chose du garçon était bien droite et regardait plutôt le plafond. Elle était grande et longue, mais moins épaisse que celle de Monsieur et d’une jolie couleur claire. Lui, il ne me quittait pas des yeux.

— Venez, Mademoiselle, n’ayez pas peur. C’est une belle queue, pas vrai ? On l’appelle aussi la bite, le zob, ou Popaul. Elle a plein de noms.

Elle caressait l’engin en me nommant les différentes parties.

— Vous voyez, ça, ce sont les couilles, c’est là-dedans que se fait le jus. Celles de Lucien sont bien grosses. Hein que tu vas bien décharger pour ta môme ?

Raymond commençait à être très rouge. Il a dit entre ses dents :

— Suce-moi plutôt au lieu de causer, petite salope !

— Attends un peu, j’explique à Mademoiselle ! Vous voyez, quand je tire la peau, ça fait sortir ce gros bonbon, c’est le gland. Il est gros, hein ? Ah, je le sens passer quand il m’encule ! Regardez, Mademoiselle, c’est ici l’endroit le plus sensible.

Elle se met à genoux et titille du bout de sa langue le gros bonbon, elle en fait le tour, lèche la tige tout du long puis remonte ; Lucien a l’air d’apprécier. Il saisit Raymonde aux cheveux et force ses lèvres pour faire entrer sa bite dans la bouche de Raymonde.

— Ah, putain ! Allez, pompe-moi fort.

Et toujours c’est moi qu’il regarde. Il me semble que c’est bien dans ma bouche qu’il voudrait mettre sa bite. Maintenant Raymonde a pris le rythme. Guidée par la main de Lucien, elle avale la longue queue jusqu’au bout et la laisse ressortir, toute luisante de salive. Je sens que je suis toute mouillée. Je n’ose pas mais j’aimerais bien me branler, et surtout j’aimerais savoir ce que ça fait, de sucer un engin pareil. Lucien pousse des gémissements de plus en plus fort. Je crois qu’il va jouir dans la bouche de Raymonde et que je ne verrai pas la crème dont elle m’a parlé. Mais on dirait qu’il a lu dans ma pensée. Il tire en arrière la tête de Raymonde qui ne veut pas lâcher son bonbon. Sa queue est encore plus grosse et tendue, le gland est tout gonflé et rouge.

— Mademoiselle, vous voulez bien ? Avec votre main…

— Mais comment ?

— Tenez, prenez-la ici. Allez, n’ayez pas peur de serrer.

Évidemment, je ne me le fais pas dire deux fois. J’empoigne la chose. Oh, comme c’est doux et chaud, tout glissant de la salive de Raymonde. Il me montre comment il faut faire aller ma main et je dois le faire bien parce qu’il souffle de plus en plus fort.

— Ouvre la bouche, toi, salope !

Soudain il pousse un grand cri et un long jet blanc gicle et puis un autre et encore un autre, un peu dans la bouche et sur tout le visage de Raymonde, et même dans ses cheveux. Je me rends compte que ma main gauche serre ma minette et que c’est tout près de me venir. Alors Raymonde se lève et vient coller sa bouche pleine de foutre su la mienne et nos langues se mélangent, dans nos salives et le foutre de Lucien et je jouis.

 

Catégories
Contes érotiques

Journal d’une jeune bonne – chapitre 9

Madame a interdit à Monsieur de me toucher depuis qu’il m’a embrassée. Aussi il me regarde comme un loup regarde un agneau, parce qu’il a très envie de recommencer mais il obéit à Madame en tous points. Elle lui a dit :

— Vous savez bien que vous aurez ce joli morceau, Charles, mais seulement quand j’en aurai décidé ainsi.

Cet après-midi, Madame était sortie faire des visites, et Solange partie Dieu sait où. (Je la soupçonne de l’avoir fait exprès). Monsieur est soudain revenu à la maison, ce qui est tout à fait inhabituel, et nous nous sommes retrouvés en tête-à-tête. Moi je me disais que puisque personne ne pouvait le savoir Monsieur pouvait bien m’embrasser encore. Ce n’est pas moi qui serais allé le dire à Madame, et j’avais bien aimé le chatouillis que m’avait fait sa moustache et aussi son odeur d’eau de Cologne et de cigare. Alors je suis allée passer le plumeau sur les livres de son bureau.

Il m’a regardée faire un moment sans rien dire. Puis il m’a ordonné d’épousseter les livres tout en haut. Oh, j’ai bien compris que cela faisait remonter ma robe et qu’on voyait la lisière de mes bas et même un peu plus haut le bord de ma culotte. Alors j’ai épousseté encore et encore. Il m’a fait nettoyer la cheminée et ramasser des tas de pièces de monnaies qu’il avait fait tomber exprès, je l’ai bien vu. Il me suivait de près, il était très rouge et il respirait fort.

Soudain, il a semblé exaspéré. Il m’a dit :

— Suis-moi !

Il m’a conduite à l’étage des domestiques, je me suis dit qu’il allait s’enfermer avec moi dans ma chambre pour me faire des choses pas permises. J’avais un peu peur mais je serrais mes cuisses très fort parce que ça me chatouillait un peu dans le ventre quand on s’est arrêtés devant la porte voisine de celle de Solange, celle qui ne sert à personne. La pièce était vide mais il y avait un genre de fenêtre. J’ai vu qu’on apercevait la chambre de Solange et j’ai compris que c’était le miroir qui était transparent et qu’il pouvait regarder par là tout ce qui se passait. Il m’a dit :

— Je t’ai vue sucer la chatte de Solange et jouer à ses jeux de petite vicieuse… Il y a un miroir semblable dans la salle de bains. Tu joues les innocentes, mais tu es une petite traînée, une salope.

Il me parlait de très près, et je sentais son odeur. J’avais chaud entre les jambes et je me demandais ce qu’il allait me faire. Je n’osais pas regarder mais j’étais sûr que sa chose était raide dans son pantalon. Mais la peur de Madame a été la plus forte. Il ne m’a pas touchée du tout, et pourtant ses mains tremblaient. Il m’a dit soudain « Viens ! » et il est redescendu par l’escalier de service. Je l’ai suivi jusqu’à la cuisine.

Il y avait là la grosse Mme Boiron et Raymonde qui buvaient du café à la table.

Monsieur a dit à Mme Boiron qu’elle avait congé pour une heure. Au ton de sa voix, elle a compris qu’il n’y avait pas à discuter. Elle est sortie tout de suite. Raymonde nous regardait tous les deux avec des yeux ronds. Monsieur a commencé à défaire sa ceinture, puis il l’a enlevée tout à fait et me l’a tendue.

— Je veux que tu corriges cette petite putain. Une vicieuse qui se touche.

J’ai pris la ceinture. J’avais de la peine pour Raymonde, mais j’avais très envie de le faire aussi. De la façon dont elle m’a regardée, j’ai compris qu’elle était contente. Elle s’est levée de sa chaise et elle est venue s’appuyer des deux mains sur la table, ses fesses tendues en arrière. Monsieur s’est approché, a roulé sa jupe, puis il a fait descendre la culotte de Raymonde jusqu’à ses genoux. Il l’a guidée jusqu’à ce que la position lui convienne. Elle était cambrée, les jambes écartées autant que la culotte le permettait, sa joue sur la table et elle me regardait dans les yeux comme pour me dire « C’est pour vous, Mademoiselle. » Ses cuisses et ses fesses étaient blanches et maigres, sa minette était cachée par ses poils noirs épais qui remontaient jusqu’entre ses fesses.

J’ai enroulé la ceinture de cuir autour de ma main et j’ai frappé fort. Elle a crié et soulevé son pied du sol comme pour se protéger. Je me disais : « Comme tu es mauvaise ! Cette pauvre Raymonde qui n’a rien fait ! » Mais voir la traînée rouge se dessiner sur sa peau me donnait des frissons et faisait monter le plaisir dans mon ventre. J’ai continué à frapper, lentement, en choisissant bien les endroits. Raymonde se tortillait et me regardait à travers les grosses larmes qui coulaient, avec son regard de chien fidèle et ça me donnait envie de taper plus fort.

Puis je me suis aperçu que Monsieur avait son pantalon et son caleçon sur ses chevilles et qu’il tenait sa chose à la main. Dieu ! Que c’était gros ! Au moins autant que mon poignet, long et recourbé vers le haut avec une tête très rouge. Il m’a dit « Arrête ! » Je me suis dit qu’il avait bien pu faire entrer cette chose dans Madame qui supportait le grand olisbos, mais certainement pas dans la pauvre Raymonde. Pourtant, il s’est approché d’elle en tenant son engin comme s’il voulait la pénétrer.

— Ah, tu l’as bien arrangée cette catin.

C’est vrai que la peau de Raymonde était zébrée de traces rouges et enflées. J’avais envie de caresser cette peau brûlante, de la goûter et d’y appuyer mes lèvres. Je sentais que ma culotte était toute mouillée. J’avais très envie de me laisser aller à faire pipi. Monsieur fouillait entre les cuisses de Raymonde avec son engin terrible qu’il serrait dans son poing. Il a dû trouver l’entrée parce que Raymonde a poussé encore un grand cri. Une idée m’est venue. J’ai vite enlevé ma culotte et je suis montée sur la table. J’avais tellement hâte que j’ai poussé tout ce qui s’y trouvait et que la vaisselle s’est écrasée par terre. Je me suis placée en face de Raymonde, les jambes largement écartée et ma minette juste devant son visage. Elle y a tout de suite posée sa bouche et s’est mise à me sucer très fort, en aspirant mon petit bouton. Pendant ce temps, Monsieur qui l’avait saisie par ses hanches étroites poussait en faisant des grands Han ! et des Prends ça, salope ! Raymonde criait tout en dévorant ma minette et c’était délicieux, comme si je me sentais moi-même pénétrée par le gros engin de Monsieur. Elle se retenait à la table mais les grands coups de reins de Monsieur la projetaient contre moi, aussi je la tenais par les cheveux. Finalement, Monsieur a fini de faire entrer toute sa chose dans Raymonde, ce que j’ai trouvé incroyable, et à la faire aller et venir à toute vitesse. Ça augmentait l’effet de la bouche de Raymonde sur ma minette alors ça m’est venu très fort, j’ai crié Ah oui ! Ah oui ! et Monsieur a crié aussi et Raymonde ne disait rien parce que je l’étouffais à la serrer entre mes cuisses.

Après ça Monsieur a sorti son engin de Raymonde et il baissait la tête mais il faisait encore peur.

Raymonde a remis sa culotte, j’ai fait de même. Elle s’est mise à ranger tranquillement pendant que Monsieur se rhabillait et quittait la cuisine sans un mot. Je suis allée vers Raymonde, je lui ai demandé si elle avait eu très mal, mais elle m’a dit :

— Oh, non Mademoiselle, j’ai l’habitude ! C’est difficile à faire entrer, mais une fois qu’elle est dedans, c’est plutôt bath. Et surtout vous avez joui avec ma bouche, ça c’était épatant !

Alors je l’ai prise dans mes bras, je l’ai embrassée avec la langue et j’ai mis ma main dans sa culotte. Sa minette était toute mouillée et collante mais j’ai trouvé son bouton et je l’ai caressé jusqu’à ce qu’elle jouisse si fort qu’elle s’est presque évanouie dans mes bras. Quand elle a rouvert les yeux elle m’a dit : « Oh Mademoiselle, comme je vous aime ! »

Catégories
Contes érotiques

Journal d’une jeune bonne – chapitre 8

Mon cher cahier, il faut que je te dise que le service dans cette maison devient de moins en moins fatigant. Madame ne me demande rien de plus que des choses faciles comme passer le plumeau sur ses bibelots. Ce n’est pas du tout difficile, même si je dois le faire avec la culotte baissée jusqu’aux genoux, ce qui n’est pas commode pour marcher. Elle me demande toujours cela quand Monsieur est dans la maison, mais elle lui interdit de s’approcher de moi. C’est drôle, Monsieur me fait peur à moi, mais il n’ose pas désobéir à Madame.

Ce matin, elle m’a fait venir près d’elle au petit déjeuner et m’a demandé de beurrer ses tartines. Dès que j’ai eu les mains occupées, elle a glissé la sienne sous ma robe et s’est mise à me caresser entre les jambes. Elle le faisait très bien, et au bout d’un moment j’ai dû lâcher la tartine et me tenir à la table pour ne pas me laisser tomber sur le tapis. Alors elle m’a claqué très fort le derrière et m’a dit :

— Mais enfin, ma petite, pensez donc à ce que vous faites !

J’ai repris ma tartine et ça a recommencé jusqu’à ce que les fesses me brûlent et que ma culotte soit mouillée comme si j’avais fait pipi dedans. Quand elle a vu que je n’en pouvais plus, elle m’a demandé si j’avais envie de jouir. Maintenant, je sais ce que ce mot veut dire !

— Oh oui, Madame !

Alors, elle m’a déshabillée tout doucement en me caressant et en m’embrassant, mais sans jamais me toucher là où je voulais. Je devais garder les mains derrière le dos pendant qu’elle agaçait mes tétons du bout de sa langue. C’était terrible parce que je sentais que j’étais mouillée au point que ça coulait le long de mes cuisses.

Elle a ensuite sonné Solange et lui a demandé de faire venir la cuisinière et Raymonde, son aide. Elle a fait assoir toutes les femmes et m’a ordonné :

— Allongez-vous ici, sur le tapis. Mais oui, ici. Voilà, caressez-vous, maintenant. Montrez-nous comment vous faites.

J’avais envie de pleurer d’être regardée ainsi, mais j’ai obéi. J’ai glissé un doigt entre les lèvres de ma minette et j’ai commencé à frotter. Dieu que ça me faisait du bien. Madame et la cuisinière faisaient des commentaires, Raymonde ne disait rien.

— Vraiment cette fille est une putain !

— Voyez comme elle se tortille, Madame Boiron, quelle petite salope !

— Regardez comme elle écarte les jambes ! Qui aurait cru qu’elle était aussi vicieuse ?

Évidemment, j’étais morte de honte, mais il me semblait que plus j’avais honte et plus j’avais envie qu’elles me regardent et plus le plaisir montait haut. Et comme c’était ce qui leur faisait plaisir, je n’ai retenu ni mes cris ni les clapotements mouillés que faisaient mes doigts dans ma minette. J’ai vu que la petite Raymonde avait saisi son entrejambes à travers son tablier de cuisine et le serrait très fort. C’est en la regardant dans les yeux que j’ai joui et j’ai compris en voyant son visage rougir soudain qu’elle jouissait en même temps que moi.

Quand tout a été fini, Madame a pris Solange par la main et l’a emmenée très vite dans sa chambre. Je crois qu’elle lui a fait jouer de l’olisbos. La cuisinière est retournée à ses fourneaux et Raymonde est restée pour m’aider à me rhabiller. Je n’en n’avais pas besoin mais ça semblait lui faire plaisir. Elle m’a chuchoté en boutonnant ma robe :

— Oh, Mademoiselle, vous êtes si belle !

— Mais enfin, Raymonde, je ne suis pas une demoiselle, je sers ici comme toi !

— Non, vous, vous êtes une princesse. C’est toujours à vous que je pense quand Monsieur me prend.

J’ai vu que cette petite folle allait se mettre à genoux, alors je l’ai retenue et je l’ai embrassée sur la joue. Elle est redevenue très rouge.

— Oh ! Mademoiselle ! Vous ne devez pas ! Je ne suis qu’une sale fille de cuisine ! Je voudrais tant vous servir !

Je me suis dit qu’après tout être servie ne serait pas mal, et puisque cela semblait lui faire plaisir…

— Veux-tu me nettoyer ? Je suis encore toute mouillée…

— Oh oui, Mademoiselle !

Je lui ai tendu une des serviettes de table et elle s’est tout de suite mise à genoux sur le tapis. Mais c’est avec sa langue qu’elle a entrepris de faire ma toilette. C’était très amusant de la voir sortir une petite langue de chat et de lécher chaque centimètre de mes cuisses. C’était plaisant aussi et quand elle est arrivée en haut j’étais de nouveau très excitée. Je n’avais pas remis ma culotte alors elle s’est mise à lécher ma minette, mais toujours comme font les chats, pas comme Solange qui savait trouver les endroits les plus sensibles. C’était à la fois agréable et très énervant. Et en voyant cette fille à mes pieds, à quatre pattes comme un animal, j’ai regretté de ne pas avoir le martinet de Madame. Il me semblait que j’aurais eu bien du plaisir à lui faire rougir les fesses pour lui apprendre pendant qu’elle me léchait.

Comme j’avais une petite envie, j’ai eu une idée pour la punir. Je me suis concentrée et j’ai lâché un petit jet de pipi sur son visage. Elle a reculé mais je l’ai attrapée par les cheveux et je lui ai dit :

— Tu as dit que tu voulais me servir alors reste ici et ouvre la bouche.

Elle a obéi et j’ai lâché tout mon pipi sur son visage et dans sa bouche. Je sais que ce n’est pas bien, mais quel plaisir j’avais à la voir supporter ça sans bouger ! Le devant de sa robe était trempé et collait à ses petits seins pointus. Je l’ai trouvée presque jolie.

— Allons, va te changer et retourne à la cuisine !

— Oh, non, Mademoiselle, je veux rester comme ça !

— Tu m’aimes donc bien ?

— Oh oui, Mademoiselle !

— Tu es gentille. Viens m’embrasser.

Elle m’a tendu sa joue, mais je lui ai collé un vrai baiser avec ma langue dans sa bouche. Elle avait un peu le goût de pipi mais ça ne m’a pas déplu. J’ai cru qu’elle allait défaillir. J’avais envie d’aller voir comment c’était sous sa robe mais à ce moment la cuisinière est revenue l’appeler et elle n’était pas contente du tout, alors je l’ai laissée partir.

 

 

Catégories
Contes érotiques

Le bibliothécaire – 6

Le soleil perce les nuages, entre largement par la grande baie, la cloue au plancher comme un papillon rare. Lui, ombre sur l’ombre dans le contrejour, essaie de contrôler sa voix. Annika nue est d’un teint si pâle qu’elle semble briller dans la lumière froide. La ville a disparu, le silence est total, hormis le léger sanglot qu’elle fait entendre dans le plaisir, qu’il connaît déjà et qu’il s’est rejoué, nuit après nuit.

Elle ne l’a pas entendu approcher, la rejoindre dans la lumière. Elle sursaute violemment quand sa voix retentit, tout près, avec une autorité qui est nouvelle pour lui. Arrête. Ne jouis pas. Elle obéit, sa main quitte son sexe pour serrer sa cuisse comme on se retient au bord d’une falaise. Elle pousse un gémissement plus fort, que les murs vides multiplient. Comment a-t-il su, lui si novice, arrêter cette chute à l’instant précis on cela se pouvait encore ?

Elle lève les yeux vers lui. Il sait qu’elle voit à travers son jean cette chose qui fait reculer les putains. Il sait qu’elle accepte ce qui va venir. Il s’agenouille auprès d’elle, pose ses deux mains sur le plancher. Sa bouche au plus près de son oreille, dans l’odeur de camomille de ses cheveux et celle plus subtile, de la sueur de blonde qui perle à ses tempes, malgré le froid. Son torse et ses pieds sont nus, mais il n’est pas temps encore pour lui de se dévêtir davantage. Il s’incline au-dessus d’elle, en suspension. Les rayons obliques sculptent les muscles lourds de ses bras et de son dos pendant qu’il l’explore, scrute chaque centimètre de son corps. Sans doute sent-elle son souffle brûlant, hâtif et lourd sur ses mamelons électriques, sur son ventre, ses cuisses. Il parvient enfin à la charnière de son corps, autorise ses lèvres à frôler la toison libre. Il dit Ouvre-toi. Elle n’a pas entendu les mots, dits trop bas mais elle a deviné. Elle obéit, écartant de ses doigts les pétales de sa vulve, mêlant son odeur d’algue à son souffle rapide. Il dit Fais les entrer maintenant. Elle plonge deux doigts de sa main dans son vagin. Il recouvre sa main gracile de la sienne, épaisse et puissante, la force à entrer en elle-même plus loin. Elle crie. Il a saisi sa nuque dans son autre main. Elle ne sait plus si elle touche le sol.

Ouvre les yeux.

Maintenant.

 

Catégories
Contes érotiques

Le bibliothécaire – 2

Ce texte écrit à deux mains a déjà été publié. L’auteure de l’autre voix a décidé de suivre d’autres chemins et je n’ai pas pu avoir la permission de publier sa partie du texte, le point de vue d’Annika. J’en suis désolé. Ceci comme un signe à A. et son passage inoubliable dans mon écriture et dans ma vie.

Elle vient chaque jour maintenant. Hier matin, ses cheveux mouillés exhalaient une odeur de camomille, de fille bien lavée. J’ai effleuré ses doigts minces, ils étaient glacés. A-t-elle vu mes mains trembler ? Oh ! Salir cette page blanche !

Hamid, de la sécurité, a longuement résisté, mais il m’a enfin laissé l’accès aux enregistrements des caméras. Il m’a dit Putain, je risque mon taf. Qu’est-ce que tu veux ? Des gonzesses comme ça y en a des tas. Enfin pour se débarrasser de moi il m’a donné les images des trois derniers jours sur une clé. Je suis rentré chez moi avec dans ma poche ce trésor qui me brûlait.

Des heures d’images vides et mes yeux allaient se fermer quand je l’ai enfin trouvée. Floue, brouillée par la faible définition, mais elle est là. À 15.55.23 ses yeux se lèvent du livre et je sais avec certitude que dans la direction où se porte son regard à cet instant là, il n’y a que moi. À cet instant sa main a disparu sous la table. Elle y reste longtemps. Ses yeux se ferment et son cou gracile se ploie, ses yeux levés vers le plafond comme quand on médite une phrase obscure mais le pli de sa bouche est celui d’une pietà en souffrance. Le professeur aux cheveux blancs assis à un mètre d’elle n’a rien vu. Et quand sur l’image trop pâle je la vois, tout son corps enfin relâché, porter à sa bouche son index et son majeur et les lécher avec gourmandise, je m’abandonne à un orgasme de démon. Je sais maintenant qu’elle est à moi.

Catégories
Contes érotiques

Le bibliothécaire – 1

Ce texte écrit à deux mains a déjà été publié. L’auteure de l’autre voix a décidé de suivre d’autres chemins et je n’ai pas pu avoir la permission de publier sa partie du texte, le point de vue d’Annika. J’en suis désolé. Ceci comme un signe à A. et son passage inoubliable dans mon écriture et dans ma vie.

Nom, adresse, il sait tout d’elle, même le sujet de son mémoire sur Lazarillo de Tormes, tout, sauf ce qu’elle veut de lui. Car elle veut quelque chose, il en est certain. Il n’est pas beau et il le sait. Grande carcasse, puissante mais sans grâce. Peu de conquêtes à son actif. Une cousine, quand il avait quinze ans, qu’il n’a pas réussi à pénétrer. Son foutre répandu sur son ventre. Sa colère à elle. L’image de sa motte tout juste ombrée de brun, image usée à force de l’évoquer nuit après nuit. Et cette veuve là-bas au village de ses parents. Une femme puissante qui l’avait tiré un jour par la braguette jusque dans l’écurie où elle s’était extasiée sur la taille de son membre. Depuis, quand il venait passer un week-end à la campagne, elle le réclamait comme un jouet.

Elle voulait être prise dans la chaleur des bêtes, baigner dans leur odeur puissante, toujours en levrette, toujours debout, pas de caresses, pas de baisers. Seulement cette saillie brutale, les vingt centimètres de chair d’homme qui s’enfonçaient en trois coups de reins dans cette bouche verticale, avide, toujours prête. Elle jouissait vite, en mugissant comme une génisse, elle aimait par-dessus sentir sa crinière prise par une poigne puissante qui la cambrait pour la rendre puis offerte encore. Elle crachait souvent quelque Plus fort, voulait entendre avec toujours davantage de clarté le claquement de ses cuisses contre sa chair drue. Il fallait qu’il se hâte de décharger car elle n’hésitait pas à le chasser d’elle quand elle avait eu son content. Il n’avait alors plus qu’à finir d’astiquer son membre encore gluant de mouille et à lâcher trois longs jets blancs dans la paille. Quand elle était contente de lui, elle remontait sa culotte sans s’essuyer, et gardait la même pendant les trois jours qu’il était là, envoyant de temps en temps sa main entre ses cuisses pour sentir la chaude humidité de leurs jus mêlés.

Annika est d’une autre matière. Blonde et comme translucide, encore si enfant de formes, des poignets frêles, de yeux liquides et un peu flous. Pourquoi sent-il son regard sur son dos quand il range des volumes dans les rayons ? Pourquoi attend-elle qu’il soit au guichet pour venir rendre les ouvrages qu’elle a empruntés ? Trois filles de leur mère. Josefine Mutzenbacher. Aucun rapport en apparence avec le picaresque espagnol. Il les emprunte après elle et se branle en se disant que les phrases obscènes étaient hier soir sous ses yeux à elle et que cette mijaurée est sans doute actuellement en train de se toucher comme une collégienne. Comment l’approcher, comment être sûr qu’elle ne va pas pousser les hauts cris s’il ose l’effleurer au détour de quelque rayon?